" Maewan & Remus "

Remus marchait dans les couloirs du rez-de-chaussée d’un pas trainant il venait de descendre tous les escaliers depuis le septième étage tout en vérifiant les couloirs, salles, placards et autres… En effet le jeune Lupin faisait sa ronde de Préfet et c’était quelques peu ennuyeux. De plus la journée n’avait pas été glorieuse, pourtant elle avait été amusante, ça c’était sur.

Pour résumé, la journée avait forte en émotion, déjà le matin, Remus avait était réveiller par des mains joueuses qui l’avait tiré des bras de Morphée grâce aux chatouilles, bien le blondinet avait explosé de rire, réveillant tous l’étage des septièmes années masculin. Suite à la blague faites aux Serpentard, lors du petit-déjeuner, ils avaient était poursuivit dans tous le hall, en effet, les biscuits des verts et argents c’était mit à mordre les mains des élèves, ce qui avait fait rire toute la salle.

Puis en cours de potion, il dû faire un travail en binôme, ce retrouvant avec Lily ils avaient réussi, mais Sirius ce retrouvant avec Snape avait fait sauter la potion à la figure du vert et argent en explosant de rire, d’ailleurs Remus c’était rendu que cela avait fait rire Lily. Suivit du cours de Sortilège tout aussi marrant, en effet cette fois-ci Remus lança un sortilège, sans vraiment le vouloir, où Snape ce retrouva les cheveux rose a poids bleu et son uniforme en petite jupe plissé rose bonbon et un tee-shirt à bretelle tout aussi rose. Le blond avait eu les applaudissements des trois autres Maraudeurs et du restant des Gryffondor.

Pendant une heure de libre, Sirius et James c’était amusé à faire monter Snape sur un balai qu’il dirigeait grâce au sortilège « Impérum », alors que James manipulé le balai Sirius faisait apparaitre des obstacles, bien James les évités à la limite, faisant peur au Serpentard, mais quand Sirius fit apparaitre un grand mur, James laissa le balai voler tous seul et bien sur Snape ce prit le mur.
Tout en ce remémorant cette journée très marrante, Remus bailla, il était quelque peu fatigué, arriver à une salle de classe, il l’ouvrit mais fut surprit d’y trouver un élève.

- Tu n’es pas au courant que le couvre-feu est passé depuis au moins une heure ?

Demanda Remus en s’avançant, il jeta un coup d’œil a l’activité de l’élève et vit un dessin des Maraudeurs, durant l’une des plus belles bêtises qu’ils avaient faites.

Aujourd'hui avait été une journée on ne peut plus mouvementé grâce aux anneries de certains de mes camarades, chacun des cours, des couloirs, des moments passés à l'extérieurs avait eut pour finalité une énormité signé les maraudeurs.

Dans la soirée, j'avais profité d'un moment de calme pour me retirer dans les couloirs et aller flanner au gré de mes humeurs, se qui m'avait amené dans une salle de classe qui, je le crois, ne devait pas avoir été utilisé depuis des lustres.

Et c'est dans cet endroit que des heures passèrent, je dessinais à grand trais quand une voix m'interpela, me faisant vivement sursauter.

Tu n’es pas au courant que le couvre-feu est passé depuis au moins une heure ?

Presque sans surprise mais avec soulagement je vis Remus, si ça avait été quelqu'un d'autre, genre un Serpentard ou un prof, j'aurais sans doute eus des ennuis.
Par contre je me retrouvais penaud devant mon dessin, il représentait les maraudeurs en action, et évidemment l'un d'eux me surprenait à les dessiner. On peut faire plus discret je pense.

Oh euh.... il y a un couvre-feu ici. Je ne savais pas désolé, vraiment ! , répondis-je avec un sourire innocent pas si innocent que ça.

D'un geste je retournais ma feuille pour masquer mon dessin, le visage légèrement rouge. C'est assez idiot à penser, mais, ce retrouver devant l'une des personnes que l'on admire ça fait bizarre, je me sent comme un petit moldu devant le père Noël, ce qui est en soit un immense miracle.

et toi aussi tu es hors des dortoirs au fait!

- Bien, ce n’es pas grave, ça passe pour cette fois. Mais maintenant tu seras qu’il à un couvre-feu, et que tous le monde doit être dans son dortoir à dix heures et demi.

Avec un air innocent pratiqué depuis des années j'affirmais que je serais dans mon dortoir à l'heure la prochaine fois, ce qui ne serait en fait pas le cas vu que je me fichais royalement de faire perdre des points à ma maison ou d'être "encore" collé, convoqué ou autre pour ma désinvolture. Du moment que ma famille n'apprend rien je suis tranquille après tout.

- Ne le cache pas il est beau. Tu sais très bien dessiné.

De nouvelles rougeurs grimpèrent sur mes joues avant que je ne baisse les yeux sur la feuille.

oh euh merci.. C'est gentil. Mais je n'ai aucun mérite, je passe mon temps à faire ça tellement je m'ennuis, et puis au moins ça occupe mes nuits.

C'était vrai après tout, depuis que je passais mes soirées à faire cela, le temps passait beaucoup plus vite, et j'étais de moins en moins présent dans le dortoir, à tel point que je me demandais si on se rappelait encore que j'en faisait partit.

Enfin là n'étais pas le problème. Je m'en fichais pas mal de ça.

- Moi ? Et bien je suis Préfet, je me dois de faire une ronde tous les soirs, pour vérifié que tous vas bien et de sanctionné les élèves ne ce trouvant pas dans leurs lits. Mais ne t’en fais pas, je ne te sanctionnerais pas.

La surprise se lut clairement sur mon visage, il n'allait pas me dénoncer? Je n'allais pas être puni? Cette phrase sonnait étrangement dans mon esprit. A tel point que je ne pût m'empêcher de poser une question qui, je le saurait bien assez tôt, était une énormité sans égal.

Depuis quand tu es préfet? Non en fait, depuis quand y'a des Préfet dans cette école?

J'en ai loupé des épisodes moi, et pendant ce temps je porte la dernière touche sur mon dessin, les ombres qui offrait un effet des plus magique grâce au soleil passant au travers des feuilles des arbres alentour.
Puis je sortais une autre feuille, commençant un tout autre dessin, beaucoup plus... comment dire.... obsène... me montrant avec un garçon dont je tairais le nom, un moldu croisé par hasard, son visage était très flou pour garder son anonymat.

Je pense que père va adorer ce dessin fis-je avec un air moqueur, le montrant à Remus sans penser que, peut être, il pourrait être gêner par cette vue très explicite de ... l'acte?

Remus souriait, l’asiatique semblait surprit que le lycanthrope décide de ne rien dire sur son non respect du règlement, en effet Remus avait tendance de laissait une chance aux personnes de sa maison ou à ses connaissances, car lui-même faisait souvent abstraction au règlement… en effet en t’en que Maraudeurs, il était dans « l’obligation de faire des bêtises » sinon il ce faisait réprimander par Sirius et James…

A son tours Remus fut surprit, alors il n’écoutait donc rien quand le Directeur parlé, pourtant le vieux barbu avait le grand respect de tous les élèves, Poudlard pourrait être comparé à une école au Japon, en effet ceux-ci dévoue un grand respect pour le Proviseur, c’était la même histoire dans l’école de magie.

- Et bien, depuis que l’école existe, il y a des Préfets depuis toujours…

Remus le savait, il l’avait lu dans un livre parlant de l’histoire de Poudlard. Il regardait attentivement le blondinet finir son dessin, celui-ci était beau, voir même très beau, le loup en avait même le souffle coupé. Quand le japonais recommença à dessiné, le lycanthrope estima que c’était une passion… Il ne fut guère gêné par le dessin, il était comportait de grands détails.

- Très jolie, ton père ne serait pas fier de ce dessin ? Pour quelles raisons ? Après tout c’est tes choix.

[Désolé de la taille...]

[pas de soucis ne t'en fait pas. ^^]

Ainsi il y avait des préfets depuis les débuts de Poudlard? Comme quoi on en apprend tout les jours, enfin en même temps dans cette école tu en apprend toujours, à chaque instant. La preuve en était que pas plus tard que la veille, il avait découvert que le directeur avait de petites fringales la nuit, en effet alors que je mangeais je l'avais vu arriver et grignoter. Et aussi poser un regard dans la direction de ma table, enfin, de la table sous laquelle je m'étais caché.

Par rapport à mon dessin, j'eus la surprise de voir un sourire sur le visage de mon camarade, il n'avait pas du tout l'air choqué. C'était très étrange.

- Très jolie, ton père ne serait pas fier de ce dessin ? Pour quelles raisons ? Après tout c’est tes choix.

Je souriais doucement, il ne connaissait pas ma famille c'est vrai, il ne savait donc pas les réactions et les concéquences encourus si l'envie me prenait d'envoyer ce dessin par exemple, immédiatement.

Je suis dans une famille très conservatrice, déjà que je fais jaser en étant à Gryffondor alors en plus je m'amuse à en rajouter. Je te laisse imaginer la suite. Mais j'en fais exprès, donc je suis toujours préparé aux représailles. C'est marrant je trouve.

D'un léger sifflement j'appelais mon hiboux qui était occupé à dormir au fond de la salle, il était étrange de part ses plumes rouges, un sort de ma part pour faire enrager encore une fois ma famille. Avec un sourire moqueur je lui remettais la lettre et posait un doigt sur son bec.

Bon écoute moi tête de lard, tu poses la lettre sur la tête de père, pour que ça lui explose dessus, et tu pars avant qu'il ne réagisse. Mais profites-en pour faire tes besoins sur lui quand même, qu'il ne m'oublie pas trop vite.

La seconde d'après le volatile était partit par la fenêtre et je rangeais mes affaires pour enfin m'intéresser à Remus.

dis-moi si je me trompe mais.... On est pas en même année et dans le même dortoir?

Ce qui serais logique, même année est toujours égal à même dortoir, je ne suis pas si idiot.

- Je comprends mieux… Excuse-moi de dire cela, mais ta famille est pour le moins bête, je suppose, puisqu’ils, comme je le pense, te font en voir de toutes les couleurs, même si tu en rajoute. Toi au moins tu mérite ta place chez les courageux.

Un compliment de Remus ! Je n'en revenais pas, franchement là j'allais faire de beaux rêves pendant les années à venir. Pas que j'ai des vues sur notre cher préfet mais.... en fait oui. Et aussi sur Sirius. Mais je n'y peu rien c'est comme ça.

Je ne pense pas mériter ma place plus qu'un autre tu sais? Ce sont nos actes de valeurs qui montre notre courage, les provocations de ce genre sont plus de l'idiotie et de grave tendance kamikaze. Enfin ce n'est qu'un point de vue bien entendue.

Quand j'avais appeler mon volatile maintenant partit, une autre phrase attira mon attention.

- Tu ferais, je pense un bon Maraudeur, par la même occasion.

Cela avant de me confirmer que nous étions dans le même dortoir, mais mon esprit était rester bloquer sur le fait que je ferais un bon maraudeur! Etais-ce la une possibilité de rejoindre leur groupe? Je l'espérais tellement ! Une bande d'amie comme eux avait de quoi faire rêver, c'était tellement rare. Et sans que je le vois mon regard s'était allumé d'une lueur pareil à un enfant devant un cadeau de Noël et aussi un certain espoir. Cela avant de s'éteidre tout aussi rapidement tandis que je baissais la tête.

Je ne pourrais jamais me joindre à vous... Je suis trop... différent. Je ne suis pas aussi normal que vous et je vous causerez du soucis.

Puis je murmurais pour moi même plus qu'autre chose, jetant un regard retenant des larmes vers la fenêtre et fixant les étoiles :

Les monstres comme moi n'ont pour ami que les étoiles et l'esprit... ils vivent et meurent seuls...

J'étais arrivé à cette conclusion bien des années auparavant, en voyage en france avec ma tante, la seule personne censé de ma famille, elle m'avait fait rencontré des personnes rejeté du monde sorcier, comme les lycans, afin de me sensibiliser et me montrer qu'ils étaient comme nous. Depuis j'étais en contact régulier avec l'un d'eux grâce à un super miroir à double sens acheté dans une boutique. D'ailleurs quand on parle du loup, sans mauvais jeu de mots, je ne captais pas qu'une voix m'appelais depuis ma poche depuis un moment.

Malgré moi je poussais un soupir au parole de Remus sur l'intégration puis sur le fait qu'il soit différent des autres maraudeurs. Ce qui me gênait cependant c'était le fait que le découragement gagnait du terrain sur ma bonne humeur habituelle et quand cela arrivait ce n'était jamais bon. Enfin, rien ne transparaitrais durant cette discution parole de moi !

Remus... Tu n'es pas si différent d'eux. Je te vois rire avec eux, faire des conneries avec eux, même si tu le cache très bien. Certes tu es plus calme mais tu es un membre à part entière de leur bande, et personne ne pourra jamais te retirer cela. Je pense qu'il y a certain soucis que les amis ne peuvent comprendre à mois d'en avoir eux aussi de très gros..

En quoi avait-il des soucis? Etait-il très malade? En danger? J'espérais que non. En tout cas je sentit la colère dans sa voix quand il reprit la parole, ce qui me fit me tasser sur place avec un air penaud.

Tu me connais à peine, comme peux-tu savoir ce que je suis et ne suis pas. Rare sont ceux à tout savoir de moi, et ceux qui en apprennent disparaissent tous alors non, je sais ce que je dis. Nous n'avons pas tous la chance de rencontrer des personnes qui se fiche de qui nous sommes, des représailles ou simplement de devoir nous épauler quoi qu'il arrive.

M'ouais... dans le genre ne pas trop attirer l'attention on fait mieux... Cela dit le préfet me fit remarquer qu'une voix venait de ma poche, avec empressement je sortais le miroir et l'ouvrais, souriant comme un idiot avant de me mettre à crier :

MON LYCAN D'AMOUR DE MA VIE QUE J'AIME !!!! Laisse moi devinez : tes règles lunaires sont bientôt et je te manque !!!

Un éclat de rire sortit du miroir alors que la personne en question me répondais :

"Non Baka, juste ta tante qui m'a raconter les derniers potins."

Pas juste... Mais on en parlera plus tard je suis occupé. Et eux... Tu veux de la cire pour ta fourrure ce mois-ci? *w*

Un nouveau rire s'éleva alors :

"Maewan, la lycanthropie ne s'épile pas, mais merci quand même. Allez bonne nuit et évite de devenir sage!"

Chacun nous fermions le miroir et je regardais Remus, appréhendant sa réaction car il faudrais être idiot pour ne pas avoir compris vu toutes nos allusions.

L'air de rien les paroles de Remus me rassurèrent énormément. Oui, je n'avais sans doute pas encore trouver les personnes qui pourraient être comme cela pour moi. Vraiment il devrait travailler dans le social plus tard, ou alors devenir prof, je suis certains qu'il pourrait même apprendre des trucs au cas désespéré ! Puis vins la question que j'attendais et redoutais tant à la fois.

- Je rêve ou tu viens de parler avec un lycanthrope ?

Mon naturel taquin repris le dessus, en effet je passais souvent au dessus du problème de mon ami, à tel point que le nom m'échappais parfois.

Hm... Oui, c'est mon meilleur ami, mon seul ami en fait. Il est génial, bon un peu poilu de temps à autre mais je l'adore, je ne l'échangerais contre personne. Et personne ne me le retirera...

Un air rêveur pris place sur mon visage. Non personne ne pourrais jamais nous brouiller. Surtout quand on sait que c'est lui qui me soigne et me rassure dans les pires moments. Et inversement cela va de sois, il est aussi le seul à m'avoir réellement vu dans mes pires états... et avoir supporter mes hurlements de douleur en pleine nuit.

Alors que j'étais plongé dans mes pensées brumeuse la voix de Remus me parvins, il semblait tendu je trouve.


- Je suppose que tu te demandes, quels sont mes soucis, et bien en faites, j’en es un seul et de taille… Mais par contre il faudra que tu garde cela pour toi…, il se rapprocha de moi. Je suis, comme ton ami… Un lycanthrope…

Un moment je le fixais avec des yeux rond comme des soucoupes avant de lui sauter dessus pour lui offrir une étreinte fort amicale. Puis je tenais ses mains que je secouais en répétant : "copain copain copain copain !!!" , avant de repdrendre mon sérieux.

Je te jure que je ne dirais rien.. Je suis heureux que tu me fasse confiance et un tel cadeau ne se trahit pas. De toute façon pour moi tu es aussi normal que n'importe qui, et j'ai une admiration pour les louloups !!

Bon dieu il allait me prendre pour un fou. Bah c'est le cas en même temps, et j'étais encore en train de sourire quand une douleur me fit me plier en deux, que je masquais par un fausse quinte de toux avant de murmurer.

Tiens, le père à reçut mon dessin.

Je souriais à Remus lorsqu'il murmura que notre situation à moi et Xander était touchante. Tout le monde disais cela, enfin, tous ceux au courant de sa situation et de notre lien. Parfois on entendant de nous que j'étais à la recherche d'un second père en lui, un père de presque mon âge, quelle idée. Mais pas totalement idiot.

Un large sourire traversa mon visage à l'entente du rire de mon camarade, j'adorais son rire, j'en fait la promesse je vais essayer de le faire rire le plus possible et cela qu'importe ce qui arriverais. Tout du moins c'est ce que j'avais prévu de faire jusqu'à ce que je ressentes la douleur qui me fit me plier en deux, masquant une grimace et une pleinte de douleur derrière une quinte de toux. Moi qui voulais lancer une blague par rapport au fait que j'adorais ce que lui destestait...

Bien entendu, l'ouïe de mon ''colocataire'' annuelle lui permit d'entendre mon murmure et je me retrouvais pris dans une étreinte rassurante et chaude, je ne m'en était pas encore rendu compte mais j'avais porter ma main à ma bouche et la mordais fermement pour ne pas montrer qu'en effet j'avais mal, même plus que cela. L'une de mes premières règle envers moi-même c'est de ne jamais montrer de marque de faiblesse. Jamais.

- Tu as mal quelque part ? Ne le cache pas je t’aiderais…

Comme si cela était une habitude, je m'asseyais à même le sol, histoire d'éviter une chute douloureuse, même sans cela il risquait d'y avoir un petit soucis pouvant être flippant pour toutes personnes non au courant de ma situation.

Ce problème? Il était entrain de se produire, le signe avant coureur était le léger filet de sang coulant de sous mon bandeau. Par réflexe je portais les mains à mon visage pour le masquer, reprenant doucement ma respiration, ou plutôt en tentant de la contrôler.

Je... ça va aller... j'ai l'habitude ça va passer...

Bon je n'étais peut être pas crédible, je n'en sait rien. En vérité j'étais totalement déconnecté, je suivais la progression du sortilège le long de l'entaille qui me parcourais, le visage, le dos, le coeur.

Les larmes aux yeux je donnais un grand coups dans la table derrière moi sans me rendre compte qu'un cris m'avais échappé.

C'est pas possible... il est .. motivé ce c*n....

Pour la première fois j'avais peur, mais je le masquais au mieux tout en retenant mes pensées.

J'avais vu la peur dans le regard de Remus quand la situation s'était envenimé et la culpabilité avait aussi trouver sa place dans le mixte de sentiments qui m'envahissaient dors et déjà. Pour une fois que je parlais à quelqu'un il fallait évidemment que je m'affiche de la sorte, je suis maudit ma parole ! Ou pire encore ! Ouais non, ça ne peut pas être pire.

C'est pour cela que je ne compris pas en quoi je mentais. Ca allais bien passer, j'avais bien l'habitude, tout était vrai. Et puis j'avais mes raisons pour supporter cela. Enfin une raison en particulier, cette raison avait en tout 9 ans. Mais c'était mon secret.

Alors que mon regard légèrement paniquer parcourais la pièce, cherchant un point imaginaire j'entendis de loin mon ami dire qu'il devait le trouver. Trouver quoi? Je ne le sais. Pas mon père, ça c'est sure. Il n'a pas intérêt sinon je mord.

Avec surprise je sentis la douleur s'atténuer. Elle n'avait pas disparut de façon complète mais était amplement supportable pour une fois, et c'était vraiment agréable.

- Ca va mieux ?

La voix du lycan était froide mais je dissernais de la peur voilée derrière cela. Histoire de le rassurer je serrais brièvement sa main dans la mienne, un petit sourire accroché aux lèvres.
Avec un petit effort, je me redressais pour coller mon dos à la table, il faudrait que je pense à me soigner une fois rentré dans le dortoir, quand tout le monde serait profondément endormis. Espérons que Remus a le sommeil plus lourd que mon autre ami sinon nous sommes mal barré. Enfin surtout lui, car je peut être un vrai gamin quand je m'y met.

Merci Mus', ça va beaucoup mieux... J'suis désolé que tu... que tu ais vu ça...

Et encore il ne savait pas ce que voulais dire tout cela, il n'était pas dans la confidence et je parlais si rarement de cela que le sujet était presque devenu tabou.
De ma main droite j'essuyais mes yeux et soupirais de contentement, profitant du calme intérieur.

Je suis désolé encore.. Je sais que ça peut paraitre effrayant mais ce n'est rien je te jure, je pourrais supporter ça des heures quand les enjeux en valent la peine...

Une fois de plus je souris, m'installant sur une chaise encore tremblant de ce qui était arrivé.

Oui sans conteste ça c'était calmé. J'en était ravi et je souriais de toutes mes dents en pensant que Remus se fichais du problème, enfin dans le sens où il s'inquiétais mais sans trop en faire et j'appréciais le geste.

Par contre un truc me fis cruellement virer au rouge écrevisse, la caresse sur mon visage. J'appréciais à un tel point que je collais d'avantage mon visage contre sa main, comme pour en quémander d'avantage. Un côté enfant qui s'exprimait à travers cela sans conteste.

- C’est vraiment ignoble… non horrible… Tu en a parlais à quelqu’un ?

J’écarquillais alors les yeux, comme si il venait de dire une chose démentielle. C'était d'ailleurs le cas, comment pouvait-il même imaginer que j'en parle à quelqu'un dans cette école.? Surtout que j'avais fais la promesse de ne rien dire. J'en ai de ces paroles débiles qui ne font que m'enfoncer d'avantage.

Perdu dans mes pensées je passais la main sur mon visage avant de répondre, un soupire quittant la barrière de mes lèvres.

Je n'en parle à personne, du mois pas jusque là.. J'ai promis de ne rien dire, et une promesse c'est une question d'honneur. Même avec père. Et puis, à qui je pourrais en parler dis moi?

Comme s'il avait préparer sa réponse durant ma tirade, cette dernière fusa aussitôt, à tel point que j'en été éberlué, mais ce n'était qu'une coïncidence, un drôle de hasard.

- Tu sais, tu peux m’en parler… Je t’écouterais, sans jugé… Je serais un bon ami.

Un bon ami? C'était la phrase qui te rassure à coups sûre. Enfin je crois, tout du moins ce fût le cas pour moi. Je savais qu'il ne me jugerais pas, ça je m'en doutais, mais j'avais quand même peur de le dire. Pourtant j'avais confiance.

Pour cela je me murais dans le silence, un très bref instant.

- Tu ne pas blessé ?

Je secouais la tête de droite à gauche, après mûre réflexion il fallait bien que j'ouvre la bouche, que je lui explique. Lui m'avait avoué son secret presque sans crainte, je lui devais bien cela.

Je n'ai rien t'en fais pas. Quelques égratignures mais je soignerais ça plus tard.

Puis de lui expliquer plus en détail.

Ca a commencer en deuxième année, je montrais déjà des signes de rebellions dirons nous, père et mère ont souvent trouvé des surprises de ma part ou de celle de mon petit frère, et du coup peut avant la rentrée ils m'ont jeter un sort très étrange et lorsque l'envie leur prend, disons que je le sens bien passer. Ca commence par mon visage, puis ça passe dans le dos et jusqu'au coeur. C'est pour ça qu'une partie de mon visage est constamment couverte... mais c'est compliqué à expliqué.. je ne saurais pas définir ça...

Malgré ce qui était arrivé, j'avais l'air clairement amusé de la situation surtout parce que je savais que la relève était assuré avec mon petit frère, bien que sur mes ordres ils fassent l'enfant très sage devant eux. Alors quand on été en vacance je prenais à sa place aussi, mais qu'est-ce qu'on s'amusait.

Et toi..? Quand est-ce que tu...? Quand est-ce arrivé? demandais-je, rougissant. Pardon si je suis indiscret.

J'adorais être comme ça, caliner. Je pourrais rester pendant des heures comme cela, et même jusqu'à aller quémander moi même une étreinte. Un vrai gamin, mais j'avais tellement besoin de ce coté enfant pour tenir le coup. Dans le même temps cependant, Remus tenta discrètement de me retirer mon bandeau, ce qui me fit froncer les sourire avant de le resserrer à l'arrière de ma tête par mesure de précaution. Il ne fallait pas qu'il voit mon visage complet, jamais. Si je ne trouvais pas la vue de ma personne gênante, je ne porterais certes pas cet accessoire.

Malgré le fait que j'ai dit ne rien avoir, mon nouvel ami restait douteux et huma l'air avant de faire une déclaration qui me glaça brièvement :

- En tout cas, ça sent l’odeur du sang…

Mal à l'aise, je tournais la tête. Je ne savais quoi répondre à cela. Si je niais, je mentais, or je détestais cette idée même, et j'apprenais à mon frère à être aussi franc que moi. Et si j'affirmais qu'il y avait bien du sang quelque part, j'allais soit finir à l'infirmerie, soit à devoir montrer ce qu'il y avait et être soigner par un garçon trop agréable à regarder pour mon propre bien. Et dans ce cas je resterais un concurrent des tomates pendant des heures.

Peut être... Peut que...., oui très concluant Maewan, bon d'accord, c'est peut être bien moi, mais c'est juste un petit bobo de rien du tout.

J'avais dis cela avec empressement dans l'espoir de l'éloigner de cette inquiétude. Ajouté à cela un regard digne de ceux que font les enfants pour vous faire craquer et vous obteniez une bouille d'ange qui veux vous faire craquer.

- Moi ? Cela remonte à très longtemps, j’étais seulement âgé de 5 ans, quand Fenrir Greyback décida de me faire payé à la place de mon père, mon paternel devait quelque chose à Fenrir, je ne su jamais quoi. Par contre je sais que si ma mère n’avait pas réagis je serais mort à cette heure… C’était juste une vengeance, d’un homme que je qualifie de fou…

Fenrir... ça me dis un truc ce nom là. Un ami de père je crois, toujours est-il que ce nom me fit devenir livide. Et j'avais une envie folle d'aller lui exploser la figure pour avoir fait de la vie de Remus cet enfer, oui il méritait de souffrir mille morts, et ça j'étais tout à fait capable de faire de sa vie un enfer. Tout en restant très discret. Rien que d'y penser, une lueur de malice apparu dans mon regard, je venais de me trouver un nouveau jouet pour tester mes expériences. Ce fameux Fenrir.

Je suis désolé. Mais ne t'en fais pas, je suis certain qu'un jour il paiera pour ce qu'il t'a fait, et très vite même. Tout comme je suis sure qu'un jour tu n'aura plus à craindre cette soirée. Un jour tout sera comme avant pour toi. Je te le souhaite de tout coeur.

Je le vis alors remonter sa manche et me dévoilé les morsures qui avaient fait basculer sa vie. Je n'en revenait pas que l'on puisse faire ça à l'enfant qu'il était alors et une rage contenue bouillonait en moi, attisant mon envie de faire souffrir ce Greyback.

- Sa, c’est son œuvre.

Plus pour être quitte qu'autre chose je décidais de lui montrer ma propre "blessure de guerre". Dénouant mon bandeau alors que je gardais les yeux rivés sur le sol qui devenait soudain si intéressant.

Une fois ce fichu bout de tissu retiré, le spectacle s'offrant au jeune Lupin était donc une large entaille partant d'une joue à l'autre, passant sur le nez, très profonde et à vif malgré les années. Si on avait l'oeil aiguisé, nous pouvions la voir passé derrière mon oreille gauche, puis dans le cou avant de disparaitre sous ma chemise.

Et voici l'oeuvre de ma famille...

- Merci, mais je doute qu’une personne ce mesure à lui, car récemment j’ai su qu’il était Mangemort… Donc qui aurait assez de courage pour l’affronter, d’ailleurs je doute même que Dumbledore ai le courage pour ce mesurer à lui… Surtout pour l’un de ses élèves, certes très brillant, mais je ne suis qu’un misérable humain qui était au mauvais endroit, au mauvais moment… Moi aussi j’ai voulu me venger, mais à quoi bon, il me réduirait en pièce… Comme chaque personne qui ce mesureront à lui… Je ne souhaite pas que l’on me venge…

Alors que ce que disais Remus était on ne peut plus sérieux un sourire naquit sur mon visage. Ainsi lui aussi s'était enrôler chez les mangemorts? Ce n'est pas ça qui me stopperais, loin de là.

A ta place je ne parierais pas que personne ne s'y risquerais. Certes quelqu'un de courageux et sage comme Dumbledore ne le ferais pas. Mais quelqu'un ayant un courage et une grande part de folie tout en ayant rien à perdre le ferais sans doute. Je suis prêt à parier ce que tu veux que tu te trompe.

Surtout que je suis sure de gagner vu que c'est moi le cinglé de l'affaire. Je dois perdre des neurones assez régulièrement je crois.

Il fallait juste régler un détail pour ne prendre aucun risque, mettre mon frère à l'abris, et cet abris était tout trouvé. Hop! D'un tour de main je ressortais mon miroir de ma poche et après avoir appeler mon ami je lui demandais de façon coder d'aller chercher Helias le lendemain même.

Xander, tu peux aller m'acheter des sucres d'orges? Je viendrais en manger cet été.

Qui signifiais: Vas chercher mon frère demain, je t'explique tout cet été. Nous avions mis ce code en place en cas de danger, il m'offrit un hochement de tête et je rangeais l'objet comme si de rien n'était.

Malgré cela j'avais entendu Remus me dire que ses transformations étaient moins douloureuses qu'avant et j'en été ravi, j'ignorais ce qui l'aidait mais qu'importe du moment que tout allait bien. Enfin, façon de parler bien entendu.

Quand j'eu enlever mon foulard, le doigt du lycan la retraça avec douceur et je rougissais de nouveau malgré moi. Je n'en faisais pas exprès, mais dès qu'un contact agréable m'étais offert ça arrivait. Mais là c'était pire vu que le gryffondor en question était à mon goût. Du coin de l'oeil je suivis son tracé, louchant au niveau de mon nez, comme quand on est enfant et qu'un objet est trop prêt de notre nez.

- Si tu a besoin d’aide pour guérir cette… cicatrice, je suis présent… Je ne te mangerais pas, tu verras, bien sur si tu le désire. Mais sache que je ne t’emmènerais pas à l’infirmerie…

C'était gentil, vraiment. Une personne comme cela méritais tout pour lui. Mais d'un léger geste de la main je refusais.

Nous avons déjà tout essayer. Même avec des Médicomages quand j'étais en France, mais dès que le sortilège est lancé la plaie se réouvre automatiquement. Et rien ne peut l'annuler, expliquais-je avant d'ajouter sur le ton de la rigolade. Merci de ne pas m'emmener à l'infirmerie, je ne veux pas y remettre encore les pieds, elle me vois toute les semaines quand je tombe de balais. Voir deux trois fois la semaine si je suis motivé. Et je ne veux pas qu'elle sache, elle est pire qu'une maman dragonne.

L'image était réelle non? Je passais une main dans mes cheveux histoire de les remettre en place avant de jouer avec l'une des mèches en entonnant un air d'une contine moldue que j'aimais énormément. Qu'importe le fait que le temps passais, je refusais d'arrêter ce moment.

- Je ne parie pas, je n’aime pas le parie… En faite, je n’aime pas avoir le risque de perdre, et comme tu a l’air déterminé et sur de toi, je ne veux pas prendre le risque de parié. Mais si tu connais cette personne en question, empêche là, je ne tien pas à ce que quelqu’un par acte de vengeance, surtout pour une personne avec si peu d’intérêt que moi…

Je l'admet j'étais totalement désapointé par son manque de confiance en lui, et en même temps triste. Je devais dire quelques choses, quitte à lui mettre la puce à l'oreille. Mais avant cela je lui assenait une petite tape sur la tête, tout en tirant la langue.

Remus.. Tu vaux la peine qu'on se fasse âmocher pour toi. Et je connais la personne qui est assez cinglée pour le faire, il ne reculera devant rien. Tu ne pourras pas l'en empêcher, et comme je t'ai expliquer, il n'a rien à perdre. je le fixais et ajoutais Arrête de te dévaloriser... tu es quelqu'un de fabuleux et tu dois t'en rendre compte, sinon je te le répèterais jusqu'à ma mort, donc... encore quelques mois j'espère!

Le pire ce que je riais en disant cela. Je suis vraiment cinglé ma parole !

- Tu va attendre cet été pour manger les sucres d’orges, moi j’irais tout de suite…

Euh... qu'est ce que je répond à ça moi? Gniaaa et il continu à retracer la balafre ! De ce fait je ne répond rien, trop occupé à ne pas ''ronroner'' de joie. Ce serait en effet une situation humiliante pour moi.

La description qui suivit envers Pomfresh me fit bien rire, c'était exactement cela et j'étais ravi qu'un préfet soit de mon avis. Comme ça si il y a des ragot, c'est pas moi qui l'ai dit ! De plus on sentait le rire dans sa voix.
Je le vis alors ramasser mon foulard pour le replacer, il visait encore juste, j'étais plus à l'aide de cette façon, je n'étais pas encore prêt à supporter les regards curieux sur moi.

- Je pense que tu n’aimes pas qu’on voit cela je me trompe, Si c’est le cas, tu as le droit de me gronder.

Bien que je ne prenne pas la peine de répondre, mon sourire prouvait qu'il avait raison et ma reconnaissance envers lui par la même occasion. Je ne m'attendais cependant pas à la suite, un baiser certes sur le front, mais mon visage devint entièrement rouge en quelques secondes, il va finir par me tuer à faire augmenter le rythme de mon coeur comme cela.

Je n'eu pas le temps de trop sourire qu'une voix revenait de ma poche. Je vais tuer mon meilleur ami cette fois c'est officiel. Je n'avais pas encore la main dans ma poche qu'on l'entendais déjà beugler :

"Maewan !!! Pourquoi je dois aller chercher ton frère dès demain?! Je ne peux pas attendre cet été pour savoir ! Tu va faire quoi encore comme annerie pour en arriver là? Si tu te fais tuer je te tue compris!!"

Je lui criais simplement de ce taire, le laissant dans ma poche, il venait de griller ma couverture en quelques mots. Remus n'est pas stupide, il va se douter d'un truc, même sans aller au bout il va avoir une idée.

Je me retrouvais donc penaud comme un enfant. Ne tenant plus assis tellement la nervosité me prenait, j'allais me mettre debout prêt de la fenêtre. Le sang venait de mon dos et ma chemise en était traversée mais maintenant presque sèche. C'était tant mieux d'un sens, ça signifiais que le sort était terminé pour le moment.