Echarpe, Bandeau et Caramels. [PV= MAEWAN BRETIAN]

Abbygael marchait dans les rues de Pré-au-Lard, deux paquets dans les bras. Aujourd'hui, elle s'en voulait à tord et à travers car elle avait, le matin même, cassé son balais. Il avait suffit qu'elle s'entraîne comme à son habitude avec les cognards pour qu'un de ces derniers vienne briser son manche et l'enveloppe magique qui, normalement, le protégeait. Elle s'accusait d'être beaucoup trop prétentieuse pour pouvoir s'attaquer seule à deux cognards et de n'avoir reçut que la bonne correction qu'elle méritait. Sûrement qu'aujourd'hui était un mauvais jour, et qu'elle devait se préparer à vivre une journée difficile. Ce matin son balais, à quoi devait-elle s'attendre en ce dimanche après-midi ? Rien d'effrayant ne c'était encore passé. Elle était allée à Gaichiffon pour se racheter une autre écharpe car l'ancienne avait été la victime de ses congénères de Poufsouffle. Tout ce qu'elle avait pu voir du reste de son écharpe était un misérable tas de cendre dans le couloir, près à s'envoler au moindre coup de vent. Elle en avait donc rachetée une autre, encore plus longue que l'ancienne et qu'elle gardera plus soigneusement à l'abri des jeux puérils de ses camarades.

Comme Honeydukes était juste à côté et ouvert, elle en avait profité pour s'acheter des plumes en sucre et des caramels moldus. Elle avait d'ailleurs une des plumes dans la bouches, sortant comme une cigarette d'entre ses lèvres car elle avait les mains prises. Elle aimait bien ça, les sucreries, et oui. Abbygael était gourmande et ne se lassait pas de gober un ou plusieurs bonbons à la suite. Au diable les caries ! Mais elle aimait aussi bien les bonbons moldus, surtout les caramels. Elle aimait la façon dont ça fondait dans la bouche. Oui, elle était très friande de bonbons. Elle continua à marcher en direction de Derviche et Bang, laissant le vent d'avril fouetter son visage. Mais son cou, lui, appréciait beaucoup moins le froid du vent et Abby fut bien vite prise de frissons qui lui montaient tout le long du dos. Et ça, frileuse comme elle était, elle n'aimait pas ça du tout. Elle s'arrêta alors en plein milieu de la rue où volaient toute sorte de choses, posa ses paquets et s'accroupit. Elle se saisit alors d'un des sacs et se mit à fouiller, entre sacs de bonbons et débris de balais l'écharpe qu'elle venait d'acheter. Au passage, elle fourra dans sa bouche un caramel et tira son écharpe blanc du sac. Se relevant, elle l'enroula autour de son cou frigorifié et y glissa le bas de son visage pour le tenir au chaud. Qu'est-e qu'elle pouvait aimer ça, les écharpes ! Elle devrait peut-être apprendre à en faire, comme ça elle en aurait à perpétuité et elle ne serait pas gênée après les quatre-cents coups de ses camarades.

Elle haussa les épaules et, refaisant ses paquets, se remis en route. Qu'elle déception s'empara d'elle lorsqu'elle vit sur la porte de Derviche et Bang que la boutique n'ouvrirait que d'ici une heure. Voilà, la chose effrayante à laquelle elle devait se préparer ? Non, elle ne pensait pas. Attendre une bonne soixantaine de minutes ne la dérangerait pas, surtout si elle avait une bonne réserve de bonbons à disposition et des gens à regarder passer. Elle soupira quand même, encore une heure à attendre, sans pouvoir retourner au château car ça allait faire trop juste ensuite... Elle lâcha ses paquets qui retombèrent lourdement. Tranquillement, puisqu'elle avait tout le temps devant elle, Abbygael alla au Trois Balais pour commander une bièraubeure. Elle expliqua à la serveuse qu'elle allait la boire dehors et qu'elle reviendrait déposer le verre une fois la boisson finie. Abby sortit donc, sa boisson fumante à la main et retourna à la boutique de Derviche et Bang où elle s'assit sur le perron. Elle commença alors à siroter sa boisson et regarda les nombreux élèves qui se baladaient à Poudlard. Elle observait surtout une silhouette qui venait de s'arrêter en plein milieu de la rue. Elle regardait dans sa direction, mais, à contre-jour, Abbygael ne pouvait voir le visage ni les détaille de son corps pour savoir qui c'était. La silhouette se mit alors à avancer, droit sur elle, mais d'une démarche lente. Patiente de découvrir qui venait à elle, Abbygael prit encore une gorgée de sa bièraubeure et releva la tête, pour enfin voir qui venait de s'arrêter juste face à elle.

Cela faisait environs une heure que j'errais dans le froid de ce mois d'Avril, le visage caché par mon foulard et mon écharpe pour une fois. Les mains dans les poches j'avançais au gré de mes humeurs, cherchant où aller. J'avais tout fait en un rien de temps, la cabane hurlante, éviter les sorts et autres projectiles des Serpentard, fait mes achats, et maintenant je tournais en rond dans le village sans savoir quoi faire.

Après un long moment d'errance je décidais de me rendre au trois balais afin de me réchauffer quand je fixais mon regard sur une personne face à moi, qui étais-ce? Aucune idée, toujours est-il que je mis un moment avant de me remettre en marche pour aller vers cette jeune fille, une fois proche, je découvrit une Poufsouffle frigorifier et buvant une boisson.

Bonjour, tu sais tu devrais rester au chaud, avec ce temps tu va attraper du mal. Je peux te tenir compagnie si tu veux.

Oula, je dois avoir de la fièvre pour proposer cela, jamais je ne parle aux autre normalement. Afin de vérifier mes soupçon je portais ma main à mon front pour constater que non, je n'avais pas de fièvre.

J'ai dû être toucher par le sort d'un serpentard moi, j'agis bizarrement.

J'eu un petit rire malgré moi avant de m'assoir sur une marche.

C'était un jeune homme, grand et puis surtout très mince. Il avait un visage fin et d'après ce qu'elle pouvait en voir, il avait de très beaux yeux marrons, presque noirs. Apparemment, il était de Gryffondor. Oui, c'était ça. Il était un Or et Rouge car elle l'avait déjà remarqué dans la Grande Salle sous les grands panneaux sertit d'un lion rugissant.

-Bonjour, tu sais tu devrais rester au chaud, avec ce temps tu vas attraper du mal. Je peux te tenir compagnie si tu veux.

Sa demande se poursuivit aussitôt d'un geste plus qu'étrange. Le garçon porta sa main à son front d'un air consciencieux, puis la rabaissa aussitôt, comme étant surpris de quelque chose. Abbygael sourit, qu'est-ce qu'il lui arrivait à ce jeune homme, un soudain mal de crâne ? Elle laissa un sourire fleurir sur son visage glacé par le vent, geste étrange pour personne étrange. La jeune fille pencha légèrement la tête sur le côté, observant cette chose qui intimide lorsque l'on peut croiser Maewan. C'était le bandeau qui lui enserrait le visage. C'était rare, ça, des gens qui ne mettaient un foulard que pour couvrir le nez.

-J'ai dû être touché par le sort d'un serpentard moi, j'agis bizarrement.

Ah, c'était donc ça la raison de son geste bizarre.

- Mais oui, bien sûr, assied toi ! T'inquiète pas pour ma santé, j'adore être dehors par un temps mauvais juste parce que c'est une bonne raison pour me mettre au chaud sous des tonnes de vêtements.

Tout en s'écartant un peu sur le côté pour lui laisser de la place sur le perron, Abbygael tapota sur la marche pour lui indiquer où il devait s'assoir si, bien entendu, il voulait finalement lui tenir compagnie. Alors qu'il s'asseyait, elle alla se pencher sur le côté pour se saisir de l'énorme paquet de bonbons qui traînait avec les débris de son balais mort. Elle se redressa, se tourna vers lui en souriant très gentiment tout en lui tendant le paquet grand ouvert.

- Bonbons ? Lui proposa t-elle. J'en ai pris pour quatre personnes, alors tu peux y aller...

C'était vrai ça, elle avait eu les yeux plus gros que le ventre. L'envie, plutôt... D'un geste de la main, Abbygael replaça ses cheveux sur un seul côté de sa tête pour avoir la possibilité de voir Maewan sans être gênée par un rideau blond. Tout de même bizarre ce foulard... Mais ne disons rien ! Chacun fait ce qu'il veut ici, alors bon, un foulard autour du cou ou sur le nez, qu'y avait-il d'intrigant. Tout, justement. Suivit de son sourire, la Poufsouffle laissa échapper un petit rire amusé, ses mains maintenant avec force la tasse bouillante.

- Tu trouves vraiment que ce sort est affreux, au point que t'es été la victime d'un serpentard ? On sait pet'être pas mais, si ça se trouve c'est moi qui te l'ai envoyé...

Je la remerciais pour les bonbons qu'elle me proposa et en pris un que je machonnais vaguement avant d'écouter la fin de sa phrase.

- Tu trouves vraiment que ce sort est affreux, au point que t'es été la victime d'un serpentard ? On sait pet'être pas mais, si ça se trouve c'est moi qui te l'ai envoyé...

Pour toute réponse j'eu un léger rire avant de m'expliquer. Je ne voulais certes pas lui faire croire que c'est le fait d'être prêt d'elle qui semblait étrange à mes yeux.

Les Serpentard ont eu dent contre moi, je ne serais pas étonné qu'ils me fasse un coup fouré, et vu que je suis plutôt associal ça m'a semblé étrange de venir parler comme cela, n'y vois là rien contre toi. Bien au contraire.

J'esquissait un timide sourire avant de reporter mon attention sur les passants, il y avait vraiment de tout, jeunes, anciens, prof, gamin gallopant partout.
Et il y avait moi, un idiot ne sachant pas quoi dire pour meubler la conversation.

- Les Serpentards ont une dent contre moi, je ne serais pas étonné qu'ils me fassent un coup fourré, et vu que je suis plutôt asocial, ça m'a par étrange de venir parler comme cela, n'y vois là rien contre toi. Bien au contraire.

- Oh... je commençais à m'inquièter. A croire que j'étais de mauvaise compagnie, ou carrément inapprochable !

- Dis, c'est toi qui te dis asocial, ou ce sont les autres ?

- On te fait peur ?

- Dis, c'est toi qui te dis asocial, ou ce sont les autres ?

Hum... Fort bonne question, je pense que c'est un peu des deux, réflechissant à ma réponse je jouais encore avec mes cheveux quand je vis le visage de la demoiselle devant moi.

- On te fait peur ?

A ces mots je baissais la tête piteusement, fixant mes chaussures avec un interet soudain pour mes lacet.
J'avais peur? Peut être, en même temps de qui n'ais-je pas peur? C'est la question à dix-mille Gallions ça !!

Je... Oui, j'ai peur... De tout le monde, sans arrêt, c'est à en devenir fou. Je pense moi même être associal, mais les autres aussi, je ne me mêle qu'à très peu de personne. Le plus trouillards des Gryffondor c'est moi, ça c'est sure.

J'avais toujours ce sourire aux lèvre, mangeant un bonbon sans vraiment le remarquer, être en bonne compagnie est pourant agréable parfois, comme maintenant.

(c'est court, sorry)

Il baissa la tête, avait-elle touché juste ? Abbygael en fut triste de le voir blessé, elle n'ajouta rien et le regarda jouer avec ses cheveux. Elle n'attendait que sa réponse pour pouvoir parler. Après tout, elle l'avait limite agressé en lui posant cette question, alors de là à le questionner de nouveau ou encore le blesser. Elle ne voulait surtout pas recommencer son erreur, elle n'avait pas voulu que ça question le frappe autant...

- Je... Oui, j'ai peur... De tout le monde, sans arrêt, c'est à en devenir fou. Je pense moi même être asocial, mais les autres aussi, je ne me mêle qu'à très peu de personne. Le plus trouillards des Gryffondor c'est moi, ça c'est sûr.

Aïe. Elle n'avait vraiment pas voulu qu'il ait une telle réaction. Tout du moins, il lui avait quand même livré son petit problème, à elle, une fille qu'il venait à peine de rencontrer et apparemment, sous le sort néfaste d'un Serpentard. Abbygael, gentille comme elle l'était si souvent approcha sa main de l'épaule du garçon et la posa doucement.

- Je.. excuse-moi, je pensais pas que ça allait te toucher autant.

En fait, son excuse n'était pas trop valable, puisqu'il n'avait pas l'air si abattu que ça. Il avait la tête de quelqu'un qui se rendait compte de ses petits problèmes, c'est tout. Enfin, Abbygael le pensait.

- Moi je trouve que tu es comme tout le monde, c'est toujours dur de s'intégrer, non ? Et si reste continuellement seul, tu vas resté faible et tu auras toujours peur. De qui tu pourrais avoir peur, toi ?

Abbygael lui sourit et ôta sa main de son épaule et la plongea aussitôt dans le paquet de bonbons, elle en sortit un caramel qu'elle leva au niveau de ses yeux et me regarda doucement. Avec le regard du prédateur, dans sa tête elle se disait « Hum... toi je te veux ♪ » Elle eut un grand sourire et le mit dans sa bouche avec délice. Gourmande, oui.

Je souriais à sa réaction, comme si j'allais lui en vouloir. La curiosité est une chose naturelle et sans conteste j'aurais agis de la même manière à sa place.

Il n'y a pas de mal, quand à savoir de qui je dois avoir peur, désolé mais c'est un secret que je garde très jalousement.

En même temps je tirais gentiment la langue pour montrer que ce n'étais pas un rejet ou autre.
Je me permis de reprendre moi aussi un bonbon, je fis à peu prêt la même tête qu'un gamin avant de le manger avant de mordre à pleine dent dans le chocolat, c'était juste délicieux et me fit avoir un sourir jusqu'aux oreilles.

Dammit j'adore le chocolat, il n'y a rien à faire !!! Tu as bien fait d'en amener franchement.

J'appuyais ma tête contre le mur derrière moi et regardais le ciel en jouant avec mes cheveux, je ne savais pas quoi dire à la demoiselle, espérons qu'elle trouvera un sujet.

-Il n'y a pas de mal, quand à savoir de qui je dois avoir peur, désolé mais c'est un secret que je garde très jalousement.

-Hum... je me demande si je ne vais pas devenir moi-même jalouse de ne pas connaître ce secret ! Il me tarde d'en savoir plus...

-J'ai la désagréable impression que ton secret, quetugardesjalousement, à un lien avec ce foulard... Prends garde à toi ! Maintenant je mène l'enquête !

-Mais tu sais, j'aurais pas acheté ces bonbons si il m'était pas arrivé un malheur. Elle pointa du doigt ses sacs, d'où débordait les branches du fagot de son balais. J'ai cassé mon balais, je m'en veux tellement. En même temps c'est de ma faute si il est cassé et que je ne peux même pas le réparer moi-même. Chui trop nule...

-J'ai la désagréable impression que ton secret, quetugardesjalousement, à un lien avec ce foulard... Prends garde à toi ! Maintenant je mène l'enquête !

Quand la Poufsouffle eu dit cela je me méfiait légèrement, il ne faut pas essayer de percer CE secret, n'importe quoi sauf cela, et d'ailleurs je ne tardais pas à le lui dire, de façon plutôt ironique.

Euh.... Ne mène pas trop l'enquête s'il te plait, je n'ai pas envie que le père fouettard vienne me voir haha!!

Puis j'écoutais sa seconde phrase :

[b]-Mais tu sais, j'aurais pas acheté ces bonbons si il m'était pas arrivé un malheur. Elle pointa du doigt ses sacs, d'où débordait les branches du fagot de son balais. J'ai cassé mon balais, je m'en veux tellement. En même temps c'est de ma faute si il est cassé et que je ne peux même pas le réparer moi-même. Chui trop nule...

Elle aussi se croyait nulle? On allait pouvoir fonder le club des compléxé de la vie magique !! Moi je me pensais pitoyable, inutil et j'en passe... Bon courage mon petit... rassure la demoiselle, soit un gentlemen...

Tu n'es pas nulle Abbygael, c'est juste que l'on ne peut pas maitriser en permanence son balais, surtout à cause de la météo, et à notre âge on ne peux pas savoir comment réparer un tel objet, c'est largement au dessus de nos compétence, mais dans quelques années je suis certain que tu sauras comment faire.

Je lui adressai un sourire, espérant avoir réussi à lui faire remonter son estime personnelle.

-Euh... ne mène pas trop l'enquête s'il te plaît, je n'ai pas envie que le père fouettard vienne me voir ah ah !!

Tiens... c'était qui celui-là ? Le père fottard ? C'était comme ça qu'il appelait son père, mais pourquoi son père serait en lien avec son foulard ? Abbygael ne comprenait comment le père du jeune homme, qui appelait son papa « père fottard », allait pouvoir intervenir dans le bandeau qui enserrait son visage. Il s'agissait sûrement d'une histoire de famille qui, malgré son mystère, donnait envie à Abbygael de retirer ce foulard. La Poufsouffle le regarda étrangement, peut-être avait-il reçu une éducation de moldus. Pourtant ce garçon n'avait absolument pas une tête de moldu, ni des manières de moldus.

-Tu n'es pas nulle Abbygael, c'est juste que l'on ne peut pas maitriser en permanence son balais, surtout à cause de la météo, et à notre âge on ne peux pas savoir comment réparer un tel objet, c'est largement au dessus de nos compétences, mais dans quelques années je suis certain que tu sauras comment faire.

-Dis, c'est qui... ce... père fottard ? Il a quelque chose à voir avec ton bandeau ? C'est gentil de me dire ça, mais tu sais, j'ai une très haute estime de moi au Quidditch. Apprendre que je ne pouvais pas maîtriser deux cognards à moi toute seule est une véritable déception personnelle ! Pour moi le Quidditch est très important, c'est un sport auquel je me suis vraiment attachée et dont je ne tolère aucunes erreurs ni aucunes faiblesses.

C'était exact, au Quidditch, Abbygael était intolérable envers elle-même. Elle regarda le garçon lui sourire, et le lui rendit par un rire qui montrait à quel point son ego surdimensionné au Quidditch n'était pas important. Elle riait aussi pour le réconforter et lui dire en quelque sorte qu'il ne devrait pas avoir peur d'une fille aussi dur à cuire à ce sport. Mais Abbygael réfléchissait à tout ce qu'ils s'étaient dit jusque là, bu une gorgée de la boisson chaude, la reposa sur les marches. Avec un petit sourire un peu perdu, elle tourna son visage vers le garçon.

-Comment tu connais mon prénom ? Je ne te l'ais pas dit pourtant.

-Dis, c'est qui... ce... père fottard ? Il a quelque chose à voir avec ton bandeau ?

Devant son ignorance tout à fait innocente j'eu un petit rire, pas moqueur, non, plutôt amusé, et cela faisait pas mal de temps que quelqu'un avait réussi à réellement me faire rire en m'attendrissant en plus.

Le père fouettard est un personnage moldu, comme le père Noël, sauf que lui au lieu de donner des cadeaux il met des bouts de charbon aux enfants qui ne sont pas sage, et il se promène toujours avec un fouet, et est vêtu de noir. J'appelle l'homme responsable de ma conception comme cela car il m'y fait beaucoup penser, si ce n'est que lui, il puni tout le monde sans discernement des bons ou des mauvais.

Un petit moment mon regard se perdit dans des souvenirs puis je répondit à sa seconde question :

Oui, il a beaucoup à voir avec ce foulard, mais je ne peux pas t'en dire plus.

Elle adorait vraiment le Quidditch et je ne pû que sourire à son discourt passioné vis-à-vis de ce sport, cela faisait des années que je n'était pas rester longtemps sur un balais pour ma part, bien que je m'y risque sans arrêt.

-Comment tu connais mon prénom ? Je ne te l'ais pas dit pourtant.

A vrai dire c'est assez simple, quand une personne ne parle à personne elle observe beaucoup, ce qui est donc mon cas, et de plus je ne loupe que très peu de match de Quidditch, donc quand le présentateur dit le nom des joueurs, j'enregistre.

-Oui, il a beaucoup à voir avec ce foulard, mais je ne peux pas t'en dire plus.

Vraiment ?

]Si tu ne peux pas me le dire, je peux l'apprendre de moi-même tu sais.

Je t'ai fais peur ?

- A vrai dire c'est assez simple, quand une personne ne parle à personne elle observe beaucoup, ce qui est donc mon cas, et de plus je ne loupe que très peu de match de Quidditch, donc quand le présentateur dit le nom des joueurs, j'enregistre.

Hum... alors c'est ça ta technique... Mais moi j'ai pas de techniques. Maintenant que tu connais le mien... tu peux me dire le tien ? Ou c'est encore un secret que je devrais t'arracher à contrecœur ?

Si tu ne peux pas me le dire, je peux l'apprendre de moi-même tu sais.

Sans que je m'en rende vraiment compte je m'étais crispé dès que sa main avait approché de trop prêt mon visage et mon regard s'était fait totalement alerte. Je savais que si son geste ce finissait je risquais d'attraper brusquement son bras avant de prendre la fuite tel un serpentard. Pas que je sois un trouillard, sinon je serais dans une autre maison, mais certaines fois la couardise pouvait moi aussi me gagner. Et ce simple bout de tissus était l'une de ses raisons pouvant m'y amener.

Avec soulagement je la vis reculer sa main, poussant un soupir de soulagement malgré moi, je ne me rendit compte qu'après que j'avais retenu mon souffle.

- Je t'ai fais peur ?

Le rouge au joues je hochais la tête en signe d'assentiment, j'avais bel et bien eu des suées en la voyant prête à retirer mon foulard de gré ou de force comme on dit.

- Hum... alors c'est ça ta technique... Mais moi j'ai pas de techniques. Maintenant que tu connais le mien... tu peux me dire le tien ? Ou c'est encore un secret que je devrais t'arracher à contrecœur ?

Hm... il est vrai que je connaissais son secret... Mais je devais admettre que le mien me parraissait plus important encore et de ce fait je craignais ce qu'elle pourait penser de moi après cela. Etait-elle de ces sorcières qui prennent la fuite ou qui divulgue ce qu'elles apprennent au plus offrant? Je ne le le sait pas...

Ecoute... n'y vois là rien contre toi... mais je ne sais pas comment aborder ce que je cache, et je sais encore moins en qui avoir pleinement confiance. Je ne peux t'assurer qu'une chose, je suis nettement plus beau gosse comme cela que sans le foulard, je ferais même peur à Peeves je crois.

-Écoute... n'y vois là rien contre toi...

-...mais je ne sais pas comment aborder ce que je cache, et je sais encore moins en qui avoir pleinement confiance. Je ne peux t'assurer qu'une chose, je suis nettement plus beau gosse comme cela que sans le foulard, je ferais même peur à Peeves je crois.

- Je ne voulais pas que tu me dises ton secret ...!

Seulement ton prénom, je veux savoir comment tu t'appelles !

- Excuse moi... je voulais vraiment pas que tu te sentes mal ! J'ai été bien trop téméraire... Il n'y a que toi qui puisses décider si oui ou non, tu voudrais partager ça avec moi. Mais si tu ne veux pas je comprendrais !

- Je ne voulais pas que tu me dises ton secret ...! Elle rit. Seulement ton prénom, je veux savoir comment tu t'appelles !

Je devais admettre me sentir très bête désormais, pas paranoïaque pour deux sous n'est-ce pas? Rejoignant son rire plus discrètement je penchais légèrement la tête, une manie datant de quand j'étais gosse, dès que je réfléchissais, m'amusais, ou autre je penchais la tête comme un gamin en pleine réflexion, avec un sourire amusé en plus.

- Excuse moi... je voulais vraiment pas que tu te sentes mal ! J'ai été bien trop téméraire... Il n'y a que toi qui puisses décider si oui ou non, tu voudrais partager ça avec moi. Mais si tu ne veux pas je comprendrais !

Je levais la main l'air de dire "pas de soucis" souriant.

Je suis Maewan, Maewan Bretian. En je ne sais plus quelle année à Gryffondor. J'ai une mémoire de poisson rouge.

Et oui il y a des andouilles qui ne se rappelle pas en quelle année ils sont, et j'en suis. Il n'y a rien à faire quand tu es une cause perdue, tu le restera toujours. Mais c'est très drôle je trouve, j'adore, je m'aime !

Dis....

J'hésitais un instant en tendant la main vers le paquet de bonbon avant de la reculer vivement, hésitant.

Je peux avoir encore un bonbon s'il te plait...? J'ai faim...

Dans le même temps j'arborais l'air le plus gamin que je pouvais faire. A croire que j'avais de sérieux trouble de la personnalité. Tantôt sérieux, tantôt gamin, ou encore cruellement kamikazement taré.

- Je suis Maewan, Maewan Bretian. En je ne sais plus quelle année à Gryffondor. J'ai une mémoire de poisson rouge.

Oh. Il devait vraiment avoir une mauvaise mémoire alors, à ce niveau là de la situation... Mais Abbygael n'avait pas l'âme à la critique et ne commenta pas. Elle était plutôt heureuse de découvrir un prénom à mettre sur ce visage. Et à vrai dire, elle n'avait encore jamais entendu ce prénom... Qu'il était étrange. Elle avait déjà connu des Marwan, mais jamais Maewan. Il était une nouveauté,
tout comme ce nouveau caractère à la fois très gamin et sérieux. Toute cette personne était nouvelle, à prendre ou à laisser, et pour Abby, il n'était pas question de laisser Maewan dans ce froid. Alors comme ça, il avait oublié son année... Abbygael allait y remédier par elle même. Il n'était pas en sixième année, sinon elle l'aurait déjà remarqué depuis bien longtemps, son visage n'était pas celui d'un dernière année. Il ne pouvait être qu'en cinquième. Sinon, il n'aurait que quelques petits problèmes hormonales auxquels il aurait fallu remédier très rapidement.

-Tss... Abbygael secoua la tête, avec un air amusé. Cherche pas trop longtemps, Maewan, t'es en cinquième année.

Une lueur traversa le regard de Maewan. Une lueur admirative, fière. Mais Abby n'avait pas l'impression que cette flamme lui était destinée. Il était perdu dans ses songes, qui avaient l'air on ne peut plus brouillés. Tout ceci avait bien l'air d'une adoration de sois-même. Les pensées de Maewan étant trop inaccessibles pour Abby, celle-ci se détourna de son compagnon et attrapa du bout des doigts un caramel. Elle le dégusta avec lenteur, le laissant fondre dans sa bouche tout en observant les passants, qui s'amassaient dans les rues. Derviche & Bang n'allait pas t'attarder à ouvrir, réparer son balais et bientôt, Abbygael pourrait voler de nouveau à travers le terrain de Quidditch. Sa main sortit, une nouvelle fois, une sucrerie du sac en papier.

-Dis...

Elle arrêta aussitôt son mouvement, quitta du regard son bonbon des yeux pour le reporter sur Maewan. Sa bouche entrouverte et ses yeux grands ouverts de surprise, tout le visage d'Abbygael respirait l'étonnement. Ce petit mot avait été dit d'une certaine manière, qui n'avait pas été celle employée pour le reste de la conversation. Qu'avait-il a lui dire qui nécessitait une telle mise en scène ? Cela lui tira un sourire.

-Je peux avoir encore un bonbon s'il te plait...? J'ai faim...
-Je...
-Euh...
-Quoi...peut-être... Euh....

Abbygael cligna des yeux, restant alerte sur la gestuelle de Maewan. En un rien de temps, tout avait changé en ce jeune homme, sa façon de bouger, de parler. Abbygael venait de découvrir une nouvelle facette de son caractère. Gamin. Gentil. Touchant. Blessé. Combien de facette découvrirait-elle encore, en restant en sa compagnie ? Plusieurs centaines de milliers, très certainement. Dans tous les cas, devant elle, en ce moment même, ce tête un jeune homme avec une frimousse très mignone, en train de quémander un caramel.

-Euh... OUI !

Elle avait crier, en écarquillant les yeux, tendant avec brusquerie le caramel qu'elle avait entre les doigts. Elle le glissa dans la main de Maewan, encore tremblante. Elle était très peu habituée à ce genre de scénario, sauf venant d'elle même.

-Et sert toi, Maewan, je te l'impose, je te l'ordonne ! Abbygael brandit le sac de bonbons entre eux, et le posa non sans délicatesse. Dis moi, tu es fils d moldus ? Parce que... en fait, tes expressions sont comme les leurs ! Réponds moi, comme ça j'e saurais encore plus sur toi...

-Je...
-Euh...
-Quoi...peut-être... Euh....

Surpris je penchais la tête, est-ce que j'avais dit une ineptie pour avoir un tel bafouillement en réponse? Ou alors j'avais été trop pompeux dans ma demande? Je ne sais pas mais aucun doute que je ne tarderais pas à le savoir, après tout je venais bien d'apprendre que j'étais en 5 ème année. Bon au moins je ne suis pas non plus l'un de ces 4ème en chaleur, ni un sérieux 6ème ou 7ème année. De toute façon je suis trop petit pour passer pour l'un d'eux.

-Euh... OUI !

Avec un petit rire surpris j'acceptais le caramel, je ne m'attendais pas à temps de véhémence dans sa réponse. Un simple "oui pas de soucis" ou moins aurait fait l'affaire. On pouvais dire que c'était un cri du coeur.

-Et sert toi, Maewan, je te l'impose, je te l'ordonne !

[Chef oui chef !! ris-je, mangeant avec gourmandise la friandise. C'était trop trop bon les caramel!!!

Alors que je savourais, une question que je jugeais surprenante me fût poser.

Dis moi, tu es fils de moldus ? Parce que... en fait, tes expressions sont comme les leurs ! Réponds moi, comme ça j'en saurais encore plus sur toi...

J'avais des expressions de moldus? Han mais c'est super gentil ça !!! Je vais finir par vraiment l'apprécier cette demoiselle !!!!! En plus les moldus ils sont super, et ils embrassent trop bien.... haaaaaa non ne bave pas mon vieux, je ne dois pas baver, ne pas rougir... trop tard !

Euh non, je descend d'une lignée de sang-pur. Mais j'ai passer beaucoup de temps avec des moldus en douce, à chaque fois que je faussais compagnie à mes parents en fait. Je les trouves fascinants, et de très bonne compagnie.

Oh ça oui, très bonne compagnie.

Pourris dans les dialogues... Sorry (:

-Chef oui chef !!

Rit-il en riant, le bonbon déjà dans sa bouche. C'était agréable, il apprenait vite, au contraire de quelques personnes qui prenait les paroles d'Abbygael à l'envers. Mais « chef » n'était pas très approprié, trop supérieur, pas assez camarade. La Poufsouffle joua un instant avec une de ses mèches de cheveux, étira ses jambes pliées devant elle. Pour une fille qui ne supportait pas d'être assise, elle dépassait en ce moment même ses limites. Et oui, Abbygael était d'un naturel très énergique à certains moments de la journée, alors qu'à d'autres... elle pouvait friser l'état de mollusque. Abbygael se leva, fit quelques pas sur place pour se dégourdir. Se répétant mentalement les paroles de Maewan, elle rectifia, à voix haute.

- Capitaine... je préfère Capitaine.

Parce qu'un Capitaine, jeune homme, c'était à la fois un chef et un compagnon de route. Un camarade sur qui, le plus souvent possible, on devait compter et écouter pour ne pas se perdre. De son point de vue, c'était ça, un Capitaine. Et Capitaine avec un grand C, de préférence. Lorsqu'elle lui posa sa question sur son ascendance, Maewan fit une tout autre tête. Ce fut d'abord de la surprise, puis de la joie. Semblait-il heureux qu'elle le compare à des moldus ? Sûrement. Elle, elle ne connaissait que très peu les moldus, comment ils vivaient. Elle avait vécu très longtemps avec eux, toute son enfance, sans vraiment les approcher. Ses parents avaient été très conservateurs, tout en étant très ouverts. Il fallait d'ailleurs qu'elle pense à leur écrire bientôt. A sa mère qui était où jamais on ne la trouvera, et à son père qui vivait son indépendance en Angleterre. En fait, c'était comme si il étaient divorcés en s'aimant. Divorcer. Ce n'était pas un truc de moldus ça ?

-Euh non, je descend d'une lignée de sang-pur. Mais j'ai passer beaucoup de temps avec des moldus en douce, à chaque fois que je faussais compagnie à mes parents en fait. Je les trouves fascinants, et de très bonne compagnie.

Ah, donc elle s'était totalement plantée sur ses parents. Des sang-purs ? D'après ce qu'il disait, ça n'avait pas dû être drôle tout les jours pour lui. Et il préférait les moldus à ses parents. Seulement une crise d'adolescence ou avait-il de réelles raisons pour ne pas les aimer ? Ce garçon était vraiment trop étrange, il faudrait à Abbygael des années pour tout apprendre de lui. La Poufsouffle sautilla sur place pour réchauffer ses pieds et enchaîna sur quelques pas de danse sur la pointe des pieds. La tête dans le ciel, elle écarta les bras et un rire fleurit de sa bouche. Elle adorait se temps où le vent était glacial. Un vrai bonheur.

-Et tu pourrais me dire des expressions moldues ? Tu en connais non ?
-Par exemple...hum... c'est clair comme de l'eau de roche. Ça veut dire quoi ça ?

Elle accompagna ses paroles d'une grimace. Elle ne comprenait vraiment pas ce que ça voulait dire. Et quelle idée d'inventer de pareilles expressions... Maewan semblait en connaître plusieurs, rien qu'à l'expression de son visage. Elle se rappela brusquement d'un personnage qu'avait cité Maewan plus tôt, dans la conversation.

-Haann … ! Mais le père Fottard ! C'est pas ton père !

- Capitaine... je préfère Capitaine.

Ah? étrange, mais pour ne pas la froisser je fit un salut militaire en tirant la langue légèrement, un tout petit bout de langue coincer entre mes lèvres, et un petit regard mutin.

-Et tu pourrais me dire des expressions moldues ? Tu en connais non ?
-Par exemple...hum... c'est clair comme de l'eau de roche. Ça veut dire quoi ça ?

Clairement amusé, je ris doucement devant l'ignorance de ma camarade, mais pas en mal, non pas du tout, juste parce que je trouvais son intérêt assez mignon. On ne voyais pas énormément de sorcier s'interesser aux moldus.

"C'est clair comme de l'eau de roche" ça veut dire tout simplement qu'il n'y a aucune ambiguité, aucun doute dans ce que l'on t'explique par exemple, ou dans une affaire. Par exemple, si tu explique un truc à un moldu et qu'il a tout compris très nettement, il va te dire que c'est clair comme de l'eau de roche.

J'espérais que mon explication soit très claire, comme de l'eau de roche? Mais c'est que je fait de l'humour interne..? Ca deviens grave.

-Haann … ! Mais le père Fottard ! C'est pas ton père !

Non non, je comparais juste mon propre géniteur au père fouettard. C'est une façon de dire qu'il est plus tourné vers la violence qu'autre chose.

Après un moment à chercher une expression simple je devais avouer que seule une me vint en tête, et parce que j'avais très faim. Mais je voulais voir quelle définition elle donnerais comme ça en l'entendant, juste pour voir.

Tiens, selon toi, ça veux dire toi "mettre les pieds dans le plat" ?