Camille : Tu joues bien.

Une voie venait de s'élever depuis la bouche fine quoique pupleuse d'une fille. Pas n'importe laquelle, celle qui s'était levée et était restée devant Akahito. Il n'aimait pas qu'on reste à le dévisager...Enfin d'habitude, si, mais comme vous avez pu le constater, aujourd'hui, il n'était pas d'humeur à ça. Il n'était d'humeur à rien. Pourquoi me demanderiez-vous ? Et bien Parce Que. Car je ne savais même pas ce qu'il avait, moi, le faisant agir en fonction de mes envies. Deux, trois mèches de cheveux tombées sur son front si parfait, ne lui couvrant pas totalement les yeux, laissant entrevoir un personnage mythique, mystérieux.

Le visage d'Akahito n'exprimait aucune émotion, lui qui les retranscrivait pourtant si bien. Non, aujourd'hui n'était pas SA journée. Il réfléchissait intérieurement, ses émotions s'entrechoquant dans son propre esprit si étrange. Akahito ne pouvait être compris. Non, il ne pouvait pas. Sauf s'il s'ouvrait à quelqu'un, mais là, il y avait une chance sur cinquante mille milliard. Mais il y avait une chance, et cette chance était le plus beau cadeau qu'il pouvait offrir à quelqu'un. Malheureusement, moi, le narrateur, ne l'avait jamais vu offrir cette oportunité.

Akahito vint déposer sa guitare contre sa housse, il ne voulait pas l'abîmer ou la décolorer en la déposant par inadvertance sur se sol si pur, frais, qu'était le gazon. Sa sucette était toujours dans sa bouche, mais il n'en restait plus beaucoup. Une, ou deux bouchées au grand maximum. Mais il les savoura, comme il savoura du regard la belle jeune femme. Même si elle l'avait interrompu...enfin, il s'étaiti nterrompu tout seul à cause de son arrivée, il ne restait pas indifférent devant telle ou telle femme. Et celle là méritait une approche du beau japonais. Il courba son dos et rapprocha ses jambes de son torse avant de s'étirer comme un félin avant de bondir sur sa proie...Cette comparaison devait sans doute être la plus juste.

Akahito : Je sais.

Voici ce que la belle "gothique" obtenue en guise de réponse. Une simple phrase qui fut pourtant si arrogante, contenant un sujet, lui, et un verbe, "savoir". Le savoir. Akahito était instrui, il fallait dire qu'avoir une éducation de "riche" l'aidait beaucoup. Akahito était désormais assis, une jambe sous ses cuisses si bien dessinées. Il observait la jeune femme, mais il n'arbora aucune expression. Le jeune homme détourna quelques secondes le regard. Celle la n'était pas comme toute les autres, elle était calme et ne s'exitait pas à sa simple vu. En temps normal, Akahito ne se serait pas interessé à elle, elle même n'étant pas si "captivée" par son visage. Mais je dis bien en temps normal, car aujourd'hui n'était pas "en temps normal" et aujourd'hui, il ne demandait que ça. Du calme. Elle l'était. Parfait.

Akahito : Akahito. Et toi ?

Akahito jouait avec les phrases simples, n'étant pas de nature bavarde, il s'exprimait souvent comme ça, par des phrases courtes, le plus souvent sèches, mais pas ici, et brèves. Ne se plongeant pas dans des discours incensés et beaucoup trop long. Certes il n'aimait pas les personnes timides, mais encore moins les bavardes ! Leur simple vue l'énervait. Mais là encore, en cette journée, il n'aurait rien montré. Cette journée était spéciale, elles n'arrivaient pas souvent et parvenaient à changer du tout au tout le jeune homme. Il appréciait ces courtes journées, où il n'était plus ce type au centre de l'attention qui avait la côte auprès des filles. Il les appréciait, mais sans plus. Car il aimait aussi sa situation vis à vis des sorciers et sorcières.

Ce fut dans le plus grand calme que le japonais attendi une réponse de la jeune femme.

Camille. Elle s'appellait Camille. C'était déjà ça, elle ne l'avait pas envoyé bouler. Elle pronnonça son prénom juste après s'être assis à côté d'Akahito, ramennant ses genoux à sa poitrinne et ses mains les enlaçant. le jeune homme constata qu'elle observait avec curiosité sa guitare. Elle devait sans doute connaître se genre d'instrument, car elle arborait un style gothique qui n'était pas du tout à la mode chez les sorciers et les sorcières. C'était son choix, Akahito n'avait pas, et ne voulait pas le critiquer. Il trouvait que ce style lui apportait un charme mystérieux, tel un aura.

Camille : Quand et où as-tu appris à en faire?

Quelle question, apaprament, elle n'était pas trop douée pour les approches. Un sourire amusé se dessina sur le beau visage du japonais. Première émotion qu'il retranscrivait à la belle. Il l'aimait bien. Il sentit ensuite comme une envie, elle cherchait à le ocnnaître mais ne savait pas comment aborder la conversation. Il produisait tant d'effets aux femmes ? C'était ahurissant. M'enfin bon, il aimait ça, et ne s'en plaignait pas. S'était plutôt moi qui était pas trop content...Erfh, mais revenons en à Akahito voulez vous ? Il n'ouvrit pas la bouche, sentant qu'elle allait continuer dans son élan. Les filles étaient si prévisibles...

Camille : Non, oublie cette question, la réponse m'intéresse pas tant..Pourquoi es-tu là? Si tu jouais de la guitare dans ta salle commune, tes amis t'admireraient, pourquoi être seul alors?

Intelligente. Hum, elle venait de comprendre quelque chose. Elle l'avait jugé par sa "modestie". Elle avait eu raison. Akahito souleva une de ses mèches de cheveux lui encombrant la vue du si beau visage féminin que lui présentait Camille et ressorti sa sucette de sa bouche. Elle n'était plus de se monde, il ne restait qu'un batonnet de bois machouillé aux extrèmités. Il sortit sa longue baguette contenant un cheveux de Vélane (représentant sans doute sa beauté) et fit voleter le bâton avant de le déposer dans une poubelle située à l'autre bout du parc.

Que devait répondre Akahito ? Il avait sa petite idée mais dire qu'il n'était pas d'humeur à sa aurait été une insulte vis à vis de la question de la gothique. Du moins, il pensait comme ça. Il aimait son état d'esprit. Plutôt tête brûlée, frimeur et arrogant, mais aussi son côté calme, romantique parfois. Mais ce côté là, il ne le montrait pas souvent. Mais aujourd'hui, il le dévoilait au grand jour. Il le dévoilait à cette jeune femme lui tenant compagnie. Compagnie qu'il n'aurait pas souhaité au début, mais qu'il ne regrettait ifnalement pas.

Akahito : Et bien...Disons qu'il y a des jours avec et d'autres sans. Et aujourd'hui est un jour sans, je me laisse bercer par mes envies. Et la solitude, même si elle peut rendre fou, est le meilleur moyen de s'évader.

Réponse digne du jeune homme. Il espérait avoir comblé la question de la belle. Il ne savait pas quoi dire d'autre et de doute façon, n'avait rien à dire. Il avait répondu, juste. Ne posant pas d'autres questions, pour l'instant. Il la trouvait belle. Mais il y avait belle et belle. Nuance oublié le plus souvent par les hommes mais pas chez Akahito qui lui avait saisi cette nuance si importante. Car la beauté physique était une chose, certes, mais la beauté psychologique était quelque chose d'encore plus important, pourtant peu recherché chez la gente masculine. Akahito n'aimait pas ces personnes jugeant par le physique, même s'il avait un penchant pour les belles femmes.

Akahito : Et toi ? Pourquoi la solitude plutôt que la compagnie ?

Camille : Disons qu'il va être dure pour moi d'être avec quelqu'un quandon sait que personne ne m'aime, qu'on me critique, qu'on me rejete, qu'on m'insulte, que JE les rejetes, les insultes, les critiques. Dans une certaine manière, c'est donc eux qui m'ont poussé à être seule. Mais la solitude est bien mieux qu'être tout le temps entouré de personnes qui vous acclame pour un rien, qui vous demande toujours des services, abusant de "l'amitié'. Et puis, quand on est pas entouré, on ne peut pas se faire manipulé ou poignardé dans le dos. Je ne sais pas si tu peux comprendre mais bon...

Oui, Akahito comprennait parfaitement ce qu'elle pouvait ressentir. Ce sentiment de rejet absolu, lui même ayant été rejeté par son propre père. Même si Akahito était souvent en groupe, il n'avait pas d'amis. Aucun. Ils n'étaient que des pantins abusés par le jeune homme. Ils le trouvaient chouette, mais lui, ne trouvait jamais personne. Ils étaient ses pions. Et il jouait parfaitement bien la comédie. Ils étaient tous à sa mercie, sauf elle. Camille. La seule ayant compris quelque chose de concret. Elle n'était pas bête, pas moche, ni trop intelligente et ni trop belle. Il l'aimait bien. Oui, le jeune homme la comprennait parfaitement. Il fallait dire qu'ils étaient en quelques sortes dans un même sac. Celui de la Solitude.

Ce sac, qui ne comprennait pas beaucoup de pièces. Trois ou quatres pour une vingtaine de personnes. Mais ces personnes étaient intelligentes, ou autistes...Ces personnes étaient résistantes et avaient un for intérieur hors du commun. Capable du surpasser n'importe qui, que se soit une ou plusieurs personnes. Akahito faisait parti de se sac, tout comme la belle gothique. Même si il ne faisait rien paraître, il était constamment seul, les autres n'étant que des ombres mouvantes, invisibles.

Akahito sourit à la belle. Elle aussi n'avait pas choisi de son plein grès la solitude. Elle était rejeté. Mais elle avait tord sur un point. Ce point qu'Akahito refusa de se mettre en tête. Si, lui l'aimait. Enfin vous m'aurez compris, il commençait tout juste à noué des liens avec quelqu'un comme lui. Même si cette fille ne laissait rien paraître, le jeune japonais devina qu'elle avait quelqu'un d'autre en elle, quelqu'un pouvant soulever des montagnes. Quelqu'un aussi dur que de la roche. Son esprit. Elle était "mûre" mais aussi intelligente car elle ne se laissait pas rabaisser par les autres, "ceux en groupes".

Akahito : Non, moi je t'aime bien...Mais maintenant que tu viens de me dire ça, je lis en toi comme dans un bouquin. Tu n'aurais peut-être pas dû me révéler ces choses, si infimes soit elles. Car toi, en revanche, tu ne me connais pas assez. Mais maintenant que tu viens de m'ouvrir ton esprit, je vais tacher de ne pas te décevoir.

Le beau Akahito sourit à la belle et saisit sa guitare. Comprendrait-elle son message ? Car il ne comptait pas parler. Mais jouer, pour s'exprimer. La guitare était un instrument très pratique, parfaitement adapté pour les cas comme lui. Il la déposa contre sa cuisse et gratta du bout de ses longs ongles une corde grave, symbolisant la tristesse, contrairement au aigu symbolisant la joie de vivre. Il accompagna ses grattements de quelques notes les rendant beaucoup plus agréables à entendre. Il continua de jouer pendant une minute, captivant l'attention de Camille. Les deux allaient bien s'entendre. Très bien s'entendre.

Le morceau fini, Le bel homme déposa la guitare de nouveau contre la housse et s'allongea sur le dos, dévisageant les nuages. Il aurait aimé être un nuage, bercé par le vent, sans encombre, volant vers l'infini. Relâchant parfois quelques goutelettes d'eau pour énerver les gens en dessous. Les nuages, il trouvait ça cool. Sa bronchait pas, s'était seul ou en groupe. S'était classe.

Akahito : Tu as eu une chance forminable de m'aborder aujourd'hui...Car je ne suis pas comme d'habitude, moi même étant assez délinquant d'ordinnaire...Mais je suis content de t'avoir rencontré Camille.

Camille : Moi aussi je suis contente de t'avoir rencontré. Et malgré que tu sois ce que tu califies de 'rebelle', je pense que tu es quand même simpas. Je crois bien que tu es le premier, ou peut être un des premiers, à qui je dis ça. Il faut dire qu'avec les autres, le dire serait mentir.

Akahito sourit, elle s'était trahie par l'expression de son visage. Il pancha sa tête sur le côté, en laissant échappé un faible lire. Il était très beau quand il souriait, mais il ne souriait pas souvent. Il appréciait vraiment cette fille. Il aima le "Quand même sympa", à croire qu'elle ne connaissait personne d'aimable et de gentil, mais il ne fallait pas se fier aux apparances. Car Akahito pouvait être sadique, très sadique et ça l'amusait. Enfin sadique, pour rire...

Camille : Oublie ce que j'ais dis...

Le jeune homme sourit de bonne fois, elle était vraiment sympa, elle aussi. Elle avait le don de faire rire le japonais. Lui qui d'habitude, riait pour avoir la côte ou parce qu'il était sadique. Elle avait le pouvoir de le faire s'évader. S'était...Quasiment impossible à décrire. La chevelure soulevée par le vent, le bel homme se releva, il s'étira de nouveau et prit sa guitare sur son dos. Il sourit à la jeune femme et l'aida à se relever avant de lui parler.

Akahito : Et bien, j'suis heureux de t'avoir rencontré Camille. Je crois qu'on a cours en commun demain, en défense contre les forces du mal non ? Je vais rentrer à présent. Au revoir.

Ce fut à regret qu'Akahito partit, il aimait vraiment être en compagnie de la belle Camille qui lui ressemblait tant. Il adressa un dernier signe de la main à la jolie jeune femme et disparut en rentrant dans l'immense école qu'était Poudlard...

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Rp fini =D

[désolé pour la taille de ce rp T.T]