Attention au Serpentard éméché [Pv Lupin]

Quoi de mieux qu’une petite virée à Pré-au-lard de temps à autre ? Bien sûr, on a pas le droit en semaine et surtout on a pas le droit d’y aller le soir. Mais vous connaissez Paul, peu lui importe les réglements, tant qu’il ne se fait pas attraper. Il emmène souvent Regulus dans ses escapades nocturnes mais ce soir-là, il s’avérait introuvable.

« Tant pis pour lui. Je m’amuserais tout seul. » Se promit l’héritier Vandemar avant de rejoindre l’un des passages secrets conduisant à l’extérieur du château. Arrivée discrète au village, ben oui, il s’agit de ne pas se faire repérer au cas où il y aurait un professur qui traine dans les parages. Il se faufila dans la nuit, passant devant les « Trois Balais » sans s’arrêter pour rejoindre une ruelle plus sombre. Il entra dans un bar plus reculé et prétendu mal-famé, du nom de « la tête de Sanglier ».

Paul était un habitué des lieux malgrè son jeune age. La plupart du temps il était avec son meilleur ami, qui était là pour calmer ses ardeurs et l’empêcher de trop boire. Ce soir-là, il devrait s’arrêter de lui-même avant d’être trop ivre pour ne pas retrouver son chemin jusqu’au passage secret. Mais entre un barman sympathique, des clients engageant qui lui payent verre sur verre et enchaînent les défis avec du Whisky Pur-feu...comment résister ?

A une heure assez avancée, le Serpentard ressortit enfin titubant et reprit le chemin du château. Il dut s’y reprendre à deux fois pour retrouver l’entrée du passage sousterrain. Quand enfin, il y parvint, il ne lui restait plus qu’à suivre le chemin, se cognant aux parois étroites tout le long. Dire qu’il était éméché pourrait être un euphémisme avec tout l’alcool qu’il avait ingurgité. Bien qu’il soit habitué à boire, il en était rarement arrivé à ce point. Les idées pas très claires, il se rappela vaguement avoir laissé une potion pour dessouler dans son sac de classe. Et celui-ci était resté au septième étage, en classe de sortillège. Il n’eut pas un instant à l’esprit que ce n’était pas trop loin de la tour des Gryffondors.
Chantonnant légèrement dans les couloirs, il ne croisait nul âme qui vive. Quel veine incroyable tout de même !

Dyonisos !! Je savais qu’il y avait un dieu pour les buveurs !

Constata le garcon tout heureux. Quoique dans son cas, ca aurait plutôt été un dieu pour les ivrognes ! Arrivé au septième étage, la donne sembla soudain changer lorsqu’il apercut une silhouette au bout du couloir. Au lieu de s’éloigner ou de se cacher derrière un coin du mur comme il l’aurait fait en temps normal, il s’approcha en tentant de courrir, c’est-à-dire en zigzaguant tant l’exercice semblait perilleux. A moitié mort de rire, il reconnut un garcon de son année. Oh ! Tiens ! Il a truc brillant sur sa robe.
Il ne reconnaissait même pas l’insigne des préfèts qui lui indiquait de filer avant d’être pris ! Il était certain de l’avoir déjà vu. Son nom... Paul l’avait sur le bout de la langue !

Soudain, il s’exclama tout content d’avoir trouvé :

Je sais !!!!!!!! Tu es REMUS LUPIN !!!

Et sans plus se soucier que l’on puisse les entendre ou qu’il était censé détester Lupin, il s’écria :

DANS MES BRAS LUPINOU !!!!

Le préfèt des rouges et or n’eut pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’il se retrouvait serré contre le jeune homme.
Oui, paul changeait beaucoup lorsqu’il était ivre et là le thème adequat aurait été complétement déchiré: Oublié les parents, les problèmes, le masque d’indifférence et oublié toute rancune envers Lupin. Il était tellement satisfait de s’être rappelé de son nom qu’il s’imaginait avoir retrouvé son meilleur ami.

Remus venait de quitté son dortoir pour sa ronde habituelle, aujourd’hui c’était lui qui devait sanctionner les élèves qui ne suivaient pas le règlement, ce n’es pas qu’il aimé ça mais c’était un préfet il devait le faire… Descendant doucement les escaliers du dortoir il arriva dans la salle commune où quelques élèves flânés encore, soit à boire du Whisky pur feu et a rire a gorges déployées, soit à jouer une partie d’échecs version sorcier, soit à lire au coin du feu.

- Je vous prit de regagner vos dortoirs respectifs, sans discuter… Sous peine de sanction.

Lupin vit tous le monde bougeaient de la salle sans vraiment bronché, sauf un septième année qui répondit :

- Oui, Lupin c’est bon, ne fais pas le chef !!

Il avait bien entendu mais n’avait pas répliqué, c’était toujours comme cela, une personne trouvait toujours le courage d’insulter, de répondre ou autre a un préfet… Il y en avait toujours un qui foutait en boule le préfet pour toute la soirée.

Remus sortit doucement de la salle commune et commença sa ronde tranquillement, aucun élèves n’étaient de sortie ce soir, cela ce comprenait vu le temps qu’il faisait… Le froid perçant s’engouffré peu à peu sous les vêtements d’hiver de jeune Gryffondor. C’est a ce moment qu’il vu une silhouette au fond de couloir, avançant vers cette personne, il remarqua alors qu’elle ne s’enfuyait pas a toute jambe, quand il remarqua alors que la personne ne marchait pas droite, enfin, Lupin supposait que l’élève essayait de courir ou d’avancer vite, vu comment il marchait. Bien sur l’élève qu’il reconnu être Paul Vandemar, pouffait de rire.

- Encore un ivrogne…

Ses paroles était bien sur prononcé a voix basse… Elle était que pour lui. Quand Remus entendit Vandemar hurlait son nom il répliqua :

- C’est bien Vandemar, tu connais mon nom… Je te félicite.

C’est a ce moment précis que Paul ce jeta dans les bras du préfet qui fut obliger de le réceptionné… Il ne comprenait pas, d’abords il le détester, puis un soir il lui fit un câlin.

- Non mais ça ne vas pas Vandemar… Il t’arrive quoi là ? Et puis c’est quoi ce surnom débile ?

Sa voix n’était pas menaçante, elle était plutôt douce. Lupinou… quel horreur… il avait même grimacé a cette appellation.

Paul était on ne peut plus euphorique, trop heureux d’avoir trouvé quelqu’un avec qui partager le reste de la nuit. Il se rendit cependant compte que quelque chose clochait lorsque le préfète l’appela par son nom. Il se détacha de lui et ferma un instant les yeux dans l’espoir de se concentrer, ce qui n’eu pas grand effet. En effet, après quelques minutes son esprit s’évada encore, grandement aidé par l’alcool, il se mit à chantonner dans le couloir désert une petite chanson tirée de son inspiration du moment :

Savez vous chopper des hiboux?
A la mode, a la mode
Savez vous chopper des hiboux?
A la mode de Lupinou.

Ca ne voulait rien dire ou pas grand-chose mais il en était très fier. Bombant le torse, titubant légérement, il observa la réaction du Gryffondor.
Celui-ci n’eut pas tellement l’air d’apprécier. Il faut dire qu’à presque une heure, il se fichait un peu des délires d’un gars imbibé d’alcool. Paul n’entendit pas quelques tableaux pouffer ou d’autres ronchonner qu’ils voulaient dormir, son attention était accaparée par le rouge et or. Ca ne lui plaisait pas ? Qu’à cela ne tienne, il allait lui en trouver une autre.

Au clair de la lune mon ami mumus
Viens te promener sans faire de rictus
J’ai mal à la tête, quels enfantillages
Veux-tu m’accompagner jusqu’au septieme étage.

Le pauvre Serpentard s’enfoncait de plus en plus. Il était déja au septième étage ! Il ne se souvenait plus trop ce qu’il devait y faire. Il était juste heureux dans ce couloir à rigoler comme un demeuré !

Si il était un rien moins ivre, il se serait rappelé de son sac, laissé volontairement en salle de sortilège, contenant sa précieuse potion. Il réalisa que « Lupinou » trouvait ce nom-là ridicule. Il s’interrompit dans sa chansonnette et lui lanca un petit regard tout triste.

Qu’est-ce qui t’arrive Lupinou ? Tu m’aimes plus...

Avec un petit sourire triste, il ajouta :

C’est parce que tu préfères une blonde, non ? Rho..c’est quoi son nom, déjà ?
Enfin, peu importe...ca me fends le coeur tu sais...

Mais je comprend ! C’est vrai, elle t’aime TELLEMENT, tu as raison ! T’es trop gentil mon Lupinou, tu veux faire de la peine à personne... mais tu m’aimes toujours, hein ?

Il eut soudain une image très net de la jeune fille. Qui était-elle ? Il la connaissait bien ? Oups...quelque chose lui conseillait de ne pas en dire plus.
Fatigué, il s’adossa contre un mur et s’assit quelques instant observant toujours le préfèt et se demandant quel projet son « ami » avait-il pour le reste de la nuit.

Remus regardait amusé son ennemi, il ne comprenait pas vraiment ce qui ce passer dans la tête de Vandemar, pourtant il avait déjà vu Sirius bourré, ou même James, mais au point de croire que son pire ennemi était l’un de ses amis, il n’avait jamais vu ceci. Le jeune Lupin voulait passer, rester tranquille juste pour peut-être deux minutes. Quand Paul ce mit à chanter, Remus ce mit à grimaçait ce n’était pas comme si la voix de Vandemar était une voix mélodieuse, bien au contraire !

- Et bien tu as de l’inspiration, bon Vandemar, ce n’es pas mon problème si tu as trop bu, mais évite d’attraper chaque personne que tu connais pour lui faire une démonstration de tes talents de chanteur…

Oui, Lupin avait été assez cru dans ses paroles, mais en même temps, il était très tard et Remus était extrêmement fatiguer, il aurait aimé pouvoir partir dormir un peu… Surtout que prochainement c’était la pleine lune, et il ce devait d’être en pleine forme, non seulement pour les cours mais aussi pour cette plaine lune qu’il ne voulait pas passer.

Remus leva les yeux au ciel, une deuxième chanson, dont les paroles étaient complètement dénudées de sens… Pourtant quand Vandemar stoppa sa chanson, Remus fut prit de pitié devant les yeux empli de tristesse de son ennemi. « Un jour ma gentillesse me tuera… » Pensa le Gryffondor.

- Vandemar, dis que fais tu ici ?

C’était le seul moyen pour que le serpent lui lâche la grappe, enfin fallait encore qu’il ce souvienne de la raison de sa venue au septième étage.

Le blondinet fut intrigué par la révélation du brun, une blonde ? De quelle blonde parlait-il ? Il y avait une blonde amoureuse de lui, ici, dans le château ?

- Une blonde, mais de qui parles-tu ? Je n’ai pas de blonde dans mon cœur, du moins pas comme tu le crois…

Remus resta étonné à cette annonce.

- Oui, voyons, je t’aime toujours.

Bien sur Remus mentait, après tous si ça pouvait calmait le Serpentard.

Le Gryffondor ne semblait pas apprécier les chansons du Serpent. Et dire qu'il les avais composés tout simplement pour lui ! Loin de se départir de sa bonne humeur, le jeune Vandemar s'accrocha au mur d'une main et tenait le préfet de l'autre afin qu'il ne s'en aille pas. Il semblait fatigué et un peu excédé mais Paul n'aurait su dire pourquoi.

Vandemar, dis que fais tu ici ?

- Je...je m'zapelle Pauuuulllll je te rappelleeee.

Pourquoi il était ici ? Interessante question, il avait la réponse sur le bout de la langue....

Je suis pas...sûr de me souvenir Lupinou. Peut-être que je voulais te voir...

Mince, Lupinou avait eu le temps de saisir l'allusion à cette fille. il désirait en savoir plus mais quelque chose lui disait que le Gryffondor n'était pas censé savoir tout ça.

- Ah tu n'as pas de blondeeeeuhhh... tu devrais, celle là était jolie. Je ne sais plus pourquoi je te parlais de ça....

Epuisé le Serpentard s'adossa contre le mur et se laissa lentement glisser vers le bas. Il était las et l'euphorie diminuait peu à peu à mesure que son mal de tête augmentait.

oooohhh j'ai mal à la tête.... comme si des gobelins y tapaient à la pelle !!!! t'aurais pas une potion ??? potion !!!!!
Je sais !!! Il faut m'aider à retrouver mon sac, il est quelque part au septième étage.

Il avait une potion pour dessouler ! Mieux valait qu'il la prenne avant qu'il ne fasse de mauvaises rencontres dans cet état. Enfin avec son pote Lupinou, rien ne pourrait lui arriver.

Remus soupira, la présence de Vandemar l’énervé, surtout qu’il avait besoin de repos, il était épuisé et lasse, il avait un grand besoin de repos, mais bien sur Vandemar ne le laisserai pas partir, surtout qu’il était persuadé que lui et Remus étaient amis.

- Oui, bon si tu veux, Paul…

Lupin n’avait pas la force de ce battre, il avait une grande envie de dormir, alors c’est sans retenu qu’il bailla en sans décrochait la mâchoire, d’ailleurs ce geste avait pour objectif de faire comprendre a Vandemar que le lycanthrope était fatigué. Mais bien sur cela n’eu aucun effet.

De plus le Serpentard l’agaçait, il avait commencé une explication forte intéressante et ne la finissait pas cela eu pour résultat et second soupire, Remus en avait marre, pourtant ses amis disait que c’était l’incarnation de la patience et autre, qu’aurait-il dit si il voyait leur ami Moony perdre patience ?

Remus reprit espoir, Vandemar cherchait son sac… Et bien sur, ce n’était pas la peine de lui demander où il était, car Remus était pratiquement sur que celui-ci avait oublié le lieu où ses affaires ce trouver. Donc le lycanthrope l’accroupi et regard Vandemar.

- Il est où ton sac ? Dans la classe de Sortilège ? Celle de Divination ?

Remus espérait qu’en énumérant les lieux les Serpentard ce rappellerait le lieu où son sac ce trouvait.

Lupinou était bizarre avec Paul. Peut être fatigué, il lui fallait un remontant. Adossé au mur, le Serpentard entreprit de fouiller ses poches, tâche qui se révéla plus ardue qu'il ne l'aurait d'abord cru. Arrivant enfin à la dernière, il en extirpa difficilement une minuscule bouteille, presque un flacon, rempli d'un liquide ambrée. Avec un sourire, il le tendit à son "ami".

- Tiens...y te faut un ptit remontant ! Vas-y Lupinou ! Ça va te remettre d'aplomb !

Perturbé de voir son ami si peu attentif, le jeune Vandemar fouilla dans son esprit, la quelconque raison l'ayant amené à se hisser jusqu'au septième étage. Telle une évidence, il réalisa soudain pourquoi il était là. Tout fier, il hurla sa trouvaille à son ami. Celui-ci s'accroupit afin de regarder le Serpentard dans les yeux, citant calmement les diverses salles de l'étage. Cela sonnait un peu comme un jeu.
Si j'étais sobre, où aurai-je bien pu poser mon sac... se demanda Paul à voix basse.
C'était un jeu qu'ils aimaient bien faire avec son meilleur ami lorsqu'ils étaient ivres et avaient quelque difficultés à se souvenir ce que cela faisait effectivement d'être sobre.

Il s'aida de son "ami" pour se redresser, savant soudain où se rendre.

- la salle de sortilège Lupinou ! Là où elle aime bien te regarder...ah non! suis-je bête ! C'est en métamorphose...
Bref, en avant pour les sortilèges !

Qui diable était donc cette jolie blonde à toujours s'inquiéter pour son Lupinou ? Il faudrait aller lui toucher quelque mots.
S'appuyant à moitié sur le Gryffondor, les mouvements ralentis par un mal de crâne, il trouvait encore la force d'en rire.

- Promis je me mettrais plus dans des états pareils....
Dis Lupinou ! Et si on jouait aux devinettes ?

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