La grande salle [Pv = qui veut]

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La sonnerie s'annonça, décrivant l'heure du diné. Cette heure que beaucoup d'élèves adoraient, cette heure symbolisant la nourriture. Midi. Il était midi. Akahito venait tout juste de sortir de son cours de potion, qui n'avait franchement pas été une réussite pour le japonais. Une nouvelle heure de colle en raison d'un ingrédient qui faillit désintégrer la salle. C'était faible, comme punition, jugea le jeune homme. Mais les professeurs de Poudlard étaient naïf, où du moins, beaucoup d'entre eux. Ce cours s'était déroulé avec les Gryffondors, maison entretenant de bon lien avec Serdaigle et Poufsouffle, mais "maison" généralisait trop les membres. Car Akahito n'en aimait pas beaucoup, en particulier les Maraudeurs. Un Maraudeur, James. Vous vous demandez tous pourquoi, et bien Parce Que, il n'y avait pas de raison valable à donner...Enfin si, mais elles étaient trop abstraites.

Akahito venait tout juste de sortir de ce cours si ennuyeux. Il se dirigea vers la grande salle où il espérait retrouver le moral en avalant un bon plat que préparait les elfes de maisons, ces petits "esclaves" assez masochiste sachant tout faire. Ils étaient pratique, et le voulaient, ne se rendant pas compte de leur situation grotesque et stupide. Mais s'était leur choix. Et le japonais le respectait. Après plusieurs minutes de marche, la chaleur du bâtiment se ressentit enfin, englobant la fraîcheur des cachots, lieu que méprisaient beaucoup d'élèves mais qu'adorait Severus, le serpentard qu'Akahito avait rencontré il y a de cela quelques jours. Rencontre qui se passa de commentaires. Arrivé devant l'immense porte de la Grande Salle, le japonais poussa les les lourdes portes et y pénétra. Des demoiselles de Poufsouffle lui avaient réservé une place...Bande de cruches, se dit le japonais. Ces filles étaient stupides, même si elles adoptaient les qualités de la maison de Poufsouffle, elle n'avait pas une once d'intelligence, ne voyant que le japonais et pas ce qu'il se passait autour d'elles...

Il se dirigea vers l'endroit des dites filles. Il voulait savoir ce qu'il s'était passé ce matin et donc, les rumeurs lui parviendraient très rapidement. Il usa de son charme naturel pour embobiner les demoiselles et il s'amusa à leur parler de ses qualités et ses défauts. Elles étaient profondément naïves, croyant qu'elles avaient une chance avec lui. Mais non. La nouvelle comme quoi le japonais était déjà en couple ne s'était pas répendue, et vis à vis de Camille, il pensait que c'était la meilleur chose à faire. Il demanda un plat typiquement japonais, des nouilles aux ramen. Un plat comportant des nouilles et une sauce "bouillon" agrémentée de porc, poisson...Un plat complet, sain, et apétissant. Certes prirent la même chose, essayant de ce distinguer en lui montrant qu'elles étaient pareilles que lui, qu'elles avaient les mêmes gouts etc...Pitoyable était le seul mot venant à l'esprit du japonais, mais il ne laissa rien paraître et les ravagea toute d'un sourire.

Deux baguettes apparurent et il commença à déguster son plat, cherchant du regard sa belle qu'il aimait plus que tout. Elle devait sans doute déjà avoir mangé, ou pas encore. Mais elle n'était pas à la table des Serdaigles. Il ramenna son attention à son bol de nouilles qui disparut furtivement et il commença à recueillir des infos sur ce qu'il s'était passé ce matin même. Rien de très spécial, comme d'hab. A part que Sevy s'était encore prit une raclée à cause de Potter. la routine, routine certes déséspérante, mais routine quand même. Le japonais déposa ses deux baguettes sur la table et s'essuya les mains d'une serviette que lui tendit une jeune fille qui devait à peine avoir douze ans...nan mais je vous jure ! Parfois, il en avait marre de son statut, mais il l'aimait lorsque Potter lui lançait des regards interrogateurs...Il aimait être devant lui, mais ne le considérait pas comme son rival, même si il lui ressemblait à s'y méprandre...

Le ventre plein, le japonais se leva et se dirigea vers la sortie, les filles s'organisant pour le suivre. Tel une star aveuglait par les paparazis de nos jours. Ces insectesn uisibles flottant autour de vous...Mais que l'on ne pouvait écrasé sous peine d'avoir de graves sanctions. Quelle société merdique. Impossible de se défendre face à l'envahisseur, s'était ça qu'elle nous disait. Et en plus, on devait surveiler chacun de nos gestes, sous peine de passer pour un débile à cause de ses rumeurs. Et ça, c'était une chose que le jeune homme ne pouvait envisager. Arriver devant la porte, il sentit une voix s'élever de derrière lui, l'appellant par son propre prénom...

Akahito : Oui, c'est pour ?

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Après une matinée mouvementée – Charlotte avait une fois de plus démontré qu’elle était médiocre en métamorphose en transformant son chat en cintre au lieu d’une armoire – la jeune fille s’était dirigée vers la Grande Salle afin d’y déjeuner. Comme à l’accoutumée, elle avait choisie une place à l’écart, tout au bord de la table des verts et argent, près de la sortie. Elle avait vu quelques connaissances rejoindre leurs tables respectives, dont Ren Adachi qui lui avait fait un clin d’œil. Elle se demandait bien pourquoi ce garçon s’intéressait à elle, alors que les autres l’ignoraient complètement ou se moquaient d’elle. Ce matin-même, elle avait fait les frais de rires à cause de son « exploit », mais le professeur McGonagall, elle n’avait pas trouvé cela drôle : Charlotte se retrouvait de nouveau en queue de classe – et le fait qu’elle fasse partie des Serpentard n’arrangeait pas les choses.

La jeune fille commença donc son repas, composé d’une salade verte, avec un peu de riz et une aile de poulet. Ren qui s’était levé pour dieu sait quoi s’était approché d’elle et lui avait murmuré à l’oreille : « c’est avec ça que tu compte faire pousser… » Le pauvre n’eut pas le temps de terminer sa phrase car Charlotte lui avait asséné un violent coup de pied dans le tibia et avait lâché à voix basse : « Vieux pervers ! ». Le japonais retourna à la table des Serdaigle avec un air fier de lui, mais son air de gros malin n’allait pas du tout avec son pas claudicant dû à l’impact !

Charlotte mangeait en silence, étudiant en même temps son devoir d’Astronomie, matière où elle était heureusement excellente. Les autres élèves de Serpentard semblaient complètement ignorer son existence. Enfin, il fallait avouer que la plupart n’était soit pas encore arrivé, soit avait déjà mangé. Une fois qu’elle eut terminé son repas, elle se leva, rassembla ses affaires et se dirigea vers la sortie qui était plutôt encombrée : un japonais assez séduisant suivi de ses groupies. Le japonais en question venait de faire tomber une enveloppe : apparemment une lettre d’admiratrice. Dégoûtant. Tous ces cœurs autour du nom du destinataire : « Akahito ». Charlotte se jura à cet instant de ne jamais devenir comme ça. C’était trop écœurant et d’une mièvrerie à vomir. Elle appela donc ce garçon par son prénom, vu qu’elle ne connaissait pas son nom. C’était un Poufsouffle auquel elle n’avait jamais parlé. Il répondit par un « c’est pour ? » très déplaisant à l’oreille de Charlotte, comme si elle dérangeait. Alors qu’elle avait eu la gentille se ramasser son courrier !

- Ce n’est pas parce que Môssieur est entouré de groupie qu’il peut parler comme à un chien aux autres ! Enfin peu importe. Je crois que c’est à toi.

Charlotte lui tendit la missive et allait s’en aller sans demander son reste. Avant qu’elle ne pète son petit plomb en public. Non mais pour qui se prenait-il ce garçon sous prétexte qu’il était très entouré ? Encore un de ces vantard dont Poudlard était gorgé…

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Charlotte : Ce n’est pas parce que Môssieur est entouré de groupie qu’il peut parler comme à un chien aux autres ! Enfin peu importe. Je crois que c’est à toi.

Un visage enfantin apparut devant celui du japonais. C'était une fille, qui devait sans doute avoir son âge malgrès ses lacunes physiques...Elle avait des cheveux couleurs rosâtres, proches du orangés. Elle était une serpentard, mais ça, on s'en moquait un peu. Elle lui tendit un courrier. Le japonais observa l'enveloppe. Des coeurs entouraient son prénom. Un sorourire narquois orna son visage pendant qu'il saisissait du bout de son index et de son majeur le morceau de papier. Il ne l'ouvrit même pas, et le déchira d'un coup sec, provoquant une sorte d'exapsération chez la jeune serpentard.

Akahito lui sourit avant de passer une main dans ses cheveux ébènes. Les filles derrière lui commencèrent à glousser. Il soupira et sortit de la pièce, juste après avoir fait un signe à la jeune serpentard. Elle le suivit, ils étaient derrière la porte, mais là au moins, les filles de Poufsouffle ne vinrent pas le trouver. Akahito s'adossa au mur, la jeune femme devant lui. Un mince rire orna ses lèvres juste avant qu'il ne lui réponde :

Akahito : La prochaine fois que tu trouves ce genre de lettre, déchires les, brûles les, mais fais les disparaître...Et "Désolé" si je t'ai paru vulgaire. Ici au moins, on est à l'abris de ces débiles sur pattes...

Le japonais sourit à la jeune fille, il la connaissait, de nom...Ou plutôt surnom. Charlotte la Zéro...Surnom stupide, infantin. Il rigola intérieurement à sa déduction. Certaines personnes étaient vraiment étrange pour donner des surnoms si débiles. Quoiqu'il en fut, le japonais ne resta pas de marbre. Il soupira quelque peu avant d'observer la porte d'un regard furtif, perçant. Deux filles les observaient. Il se dirigea vers elle avant de leur annonçait d'une voix claires, chaleureuse, que quelqu'un les appellait. Et bien sûr, elles gobèrent tout mots sur mots. Elles partirent et Akahito se rapprocha de Charlotte avant de lui signaler d'aller un peu plus loin, histoire d'être au calme.

Akahito : Charlotte c'est ça ? Akahito, à Poufsouffle. Enchanté.

Le japonais lança dans un ton ironique le mot Enchanté, il savait que les liens allaient être difficiles avec ce genre de personne aussi susceptible. Un mince sourire sadique se dessina sur son visage avant qu'il ne lui relance sur un ton proche de l'amusement quelques paroles qui ne la laissèrent pas indemnes :

Akahito : Ren a raison...Si tu veux plaire, c'est pas avec une salade et du riz que ça va avancer...

Il avait en effet entendu leur petite conversation. Il s'attendait à un "De quoi je me mêle" habituel, phrase qu'on lui rabachait souvent sous prétexte qu'il voulait savoir des choses, ou qu'il prennait un malin plaisir à persécuter plus faibles que soit. Il sourit légèrement avant de déposer ses mains dans les poches de son pantalon noir. Il adossa un peu plus son dos contre la parois rocheuse de l'enceinte de Poudlard et lança un bref sourire amusé à la jeune femme.

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Akahito ne prit même pas la peine d’ouvrir l’enveloppe et la déchira d’un coup sec. Charlotte eut quand même un léger pincement au cœur, même si elle trouvait ce genre de lettre parfaitement écœurante. Elle n’aurait quand même pas aimé être à la place de l’auteur de cette missive débordante de guimauve : le japonais venait juste de balayer ses « sentiments » d’un revers de main. Mais d’un côté, elle ne devait pas l’aimer tant que ça pour lui avoir juste écrit. Charlotte se désintéressa bien vite du morceau de papier pour se concentrer sur le jeune homme : il la dépassait d’une bonne tête, ce qui n’était décidément pas trop difficile. Certes, il était plutôt beau garçon, mais franchement, selon Charlotte, il n’avait pas de quoi faire un fromage. Enfin il fallait voir le genre de fille qui le suivait aussi : ces filles qui font tout pour attirer l’attention, qui font tout comme lui et qui boivent ses paroles. Pathétique. Akahito lui dit que la prochaine fois qu’elle trouverait une lettre de ce type, autant la détruire tout de suite. Elle ne répondit rien, mais elle y penserait. Elle eut même le droit à un sourire de sa part, ce qui fit grincer les dents de certaines filles qui n’avaient même pas le droit à un regard : Charlotte la Zéro avait osé parler à leur idole ! Ils étaient un peu à l’écart, mais Charlotte sentait peser sur elle des regards brûlants de jalousies. Pour rien en plus ! Elle leur laissait volontiers leur Héro ! Akahito s’était également excusé – Charlotte avait perçue une note sarcastique mais elle ne releva pas.

Le jeune homme lui demanda si son nom était bien Charlotte, elle acquiesça et ne fit aucun commentaire supplémentaire. Sa réputation l’avait sans doute précédée. Elle réagit par un petit sourire à la note ironique dans le « enchanté ». Il était vrai qu’il n’avait pas débuté sur de très bonnes bases, mais après tout, Charlotte se voyait mal se lier d’une quelconque relation avec un vantard pareil. Elle avait assez à faire avec se pervers de Ren qui la harcelait – bien que sans qu’elle veuille l’avouer, cela lui faisait un peu plaisir qu’on s’intéresse à elle en dehors que pour ses talents désastreux en magie. La jeune fille aux cheveux roses remarque qu’un sourire sadique, comme elle en arborait parfois se dessina sur les lèvres du japonais. Elle failli tomber à la renverse lorsqu’elle entendit les paroles du Poufsouffle, à propos de son entrevue avec Ren pendant le déjeuner… Ainsi il avait tout vu, et surtout tout entendu ?! Charlotte sentit ses joues se colorer de rouge vif, essayant de garder contenance mais ce ne fut pas très concluant :

- T-t-t-u ne v-v-vaut pas mieux que c-c-ce PERVERS DE REN !

Charlotte déglutit, essayant de reprendre son sang froid. Akahito avait touché un point sensible. Parce Charlotte ignorait encore si elle préférait qu’on se moque de sa Magie ou de son physique assez enfantin – et c’était un euphémisme. Enfantin ? On aurait dit une gamine de primaire ! Mais la jeune fille essaya de contrôler sa colère : Akahito risquait d’être trop content. Et cela, il n’en était pas question. Déjà qu’elle devait supporter un Serdaigle qui parlait un peu trop souvent de certaine chose depuis ce fameux jour alors pas question en plus de devoir supporter un Poufsouffle ! Et puis… Tout le monde la regardait. Charlotte la Zéro perdait son sang froid et avait traité un sixième année de pervers. Elle se racla la gorge, et reprit un ton tout à fait neutre :

- Bref, en quoi ça te concerne puisque ton avis m’importe au moins autant que… Enfin m’importe peu. C’est pas comme si j’avais envie de te plaire à toi.

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Charlotte : T-t-t-u ne v-v-vaut pas mieux que c-c-ce PERVERS DE REN !

La jeune fille rougie, Akahito venait de toucher un des points sensibles de la Serpentard. il était vrais qu'elle n'avait pas de formes avantageuses ou encore "sexy", mais d'un autre côté, ceci lui donné son propre style et son charme. Il rit à la réponse de Charlotte et sortit une sucette multicolore de sa poche droite qu'il mit aussitôt dans sa bouche si fine. Il dégusta quelques bouchées, prenant soin de conserver la forme de la sucrerie et tandis une autre sucette vers la la Serpentard juste après qu'elle est continué.

Charlotte : Bref, en quoi ça te concerne puisque ton avis m’importe au moins autant que… Enfin m’importe peu. C’est pas comme si j’avais envie de te plaire à toi.

De nouveau, un sourire narquois se forma sur le visage du japonais. Elle l'amusait bien, elle aussi, cette serpentard assez "tpete brûlée" sur les bords, frôlant un pétage de plomb à chaque faits et gestes...Il suça toujours autant sa sucreries multifruits et la dévisagea. Etait-elle sûr qu'elle ne voulait pas lui plaire ? Car le jeune homme avait déjà renversé pas mal de coeur à jouer à ce petit jeu là qu'était de savoir ou on si tel ou tel personne pensait certaines choses envers toi.

Car Akahito, lui, était doué pour ce genre de choses, et il savait retiré des infos partout, ce qui lui confortait parfois sa position de leader solitaire...Car en fin de compte, il l'était, solitaire. Personne ne l'aimait à sa juste valeur, et ça, même Charlotte ne semblait pas le comprendre pour le prendre pour un ventard au vu de son ton quelque peu narquois et sadique.

Akahito : Es-tu sûre de ce que tu avances...? Mais de doute façon, j'aime quelqu'un...Mais, si tu veux mon avis, n'attend pas, fonces vers Ren...Et ne me dit pas que tu n'éprouves rien pour lui, ta façon de le dévisager et tes mannières lorsqu'il est là te trahissent...

Akahito ccompagna ses paroles d'un légé clin d'oeil affectif, il aimait bien jouer le rôle de celui qui savait tout sur tout, qui découvrait les personnalités d'un coup d'oeil ce qui était sans doute vrai pour ce point. Le japonais était perspicace, très perspicace même mais dans ce cas là, il n'était pas difficile de constater que Ren et Charlotte était fait l'un pour l'autre...Et même un idiot l'aurait compris...

Akahito : En parlant du loup...

Le jeune homme pointa du bout de sa sucette la silhouette de Ren, qui s'approchait d'eux, faisant des signes à Charlotte. Akahito le connaissait, ils avaient déjà fait de la colle ensemble et ils s'entendaient plutôt bien, algrès la modestie du Poufsouffle. Il s'approcha de Charlotte et lui souffla à l'oreille.

Akahito : Qu'est-ce que t'attends ? Vas-y, il va pas te manger...enfin, je crois.

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Ren était sorti de la Grande Salle peu de temps après Charlotte et un Poufsouffle – japonais comme Ren – Akahito Kitsuka. Le jeune homme les fixait d’un air goguenard : ainsi la petite Charlotte avait craqué pour le « modeste » Poufsouffle, ce cher Akahito ? Ren se retint d’éclater de rire lorsqu’il entendit parler de lui et de sa perversité. Décidément, c’était la deuxième fois de la journée qu’il se faisait qualifier de pervers ! Charlotte était cramoisie, ce qui la rendait encore plus adorable aux yeux de Ren, malgré sa préférence pour les filles un peu plus… Enfin passons.

Il s’avança vers les deux jeunes gens et prit Charlotte dans ses bras par derrière, ce qui dû la faire légèrement sursauter. C’était d’autant plus comique que le Serdaigle dominait la vert et argent de toute sa taille. Le jeune homme la sentait toute menue, prête à se casser entre ses bras. Il pouvait sentir le parfum sucré de ses cheveux roses. Il prit la parole, d’une voix douce et mesurée, malgré ses propos qui manquaient manifestement de sérieux :

- Chibi-Charlotte, je suis très déçu que tu me vois sous cet angle ! Mais la colère te sied si bien au teint !

Il pouvait sentir la demoiselle se raidir, ce qui ne lui donnait que plus envie encore de la faire bouillir un peu. On ne pouvait pas dire que Ren était amoureux de Charlotte, non, ce n’était pas ça. Et il pensait que le contraire était vrai aussi : Charlotte ne l’aimait pas, pas comme ça. Ren adorait embêter cette petite boule de nerfs, si facile à perturbée, si facile à énervée. Mais il n’aurait pas toléré lui faire vraiment du mal. Il se doutait que si Charlotte avait été placée à Serpentard, c’était surtout pour son besoin de faire ses preuves. Parce qu’elle aurait très bien pu entrer chez les rouges et or. Il savait que cette petite ne manquait pas de courage. Rien que pour cela, il avait envie de la protéger.

Ren s’intéressa ensuite à Akahito, toujours avec Charlotte entre les bras qui commençait sans doute à se débattre. Ren se souvint d’une conversation qu’il avait entendue, et que donc l’hypothèse « Charlotte est amoureuse » était quelque peu compromise.

- J’ai entendu dire que tu étais avec Camille Tanka, non ? Des filles de ma maison en parlaient. J’espère qu’il ne t’intéressait pas Chibi-Charlotte. Sinon, tu m’as moi. Pleure sur mon torse musclé !

Il ri, pour montrer à la jeune fille qu’il plaisantait. Enfin remarque, ce n’était qu’une demi-plaisanterie. Elle pouvait bien lui parler si elle avait des soucis !

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Quoi ? Charlotte craquer pour ce… Ce… Non. Elle devait avouer qu’elle l’aimait bien mais elle n’aurait pas pensé à lui comme ça. Pour elle, Ren était… Il était quoi d’ailleurs ? Un ami ? Peut être. Charlotte n’avait jamais vraiment eu de vrais amis. Elle avait passé une enfance entourée uniquement de ses parents et de ses sœurs, sans jamais vraiment voir de jeunes de son âge. En bref, la jeune fille ne savait pas vraiment comment reconnaître un « ami ». Akahito lui avait également répondu qu’il aimait déjà quelqu’un : grand bien lui fasse ! Ce n’était pas comme si Charlotte allait s’amouracher d’un garçon entouré de groupies, encore plus si celui-ci ne prenait même pas la peine de leur dire clairement qu’il n’était plus célibataire. Les garçons comme ça, ce ne plaisaient pas vraiment à Charlotte, d’un certain côté, elle les trouvait égoïstes : ces messieurs faisaient battre le cœur des demoiselles – aussi stupides et écœurantes soient-elles – mais ils ne prenaient même pas la peine de repousser clairement et « gentiment » leurs avances. Cela aurait bien fait rire Charlotte de voir ce genre de garçon tomber amoureux d’une très jolie fille déjà casée et entouré d’un « harem ». Oui, elle aurait bien rit. Mais naturellement, elle garda ces pensées pour elle-même.

- Ce que je ressens ou pas ne te regarde en rien du tout que je sache.

Akahito continua sa litanie à propos du Serdaigle qui soit disant approchait. Charlotte émit un bâillement discret puis sursauta violement lorsqu’elle sentit deux bras l’entourer par derrière. Il ne fallait pas sortir de polytechnique pour deviner à qui appartenait ces bras. Charlotte allait sommer Ren de la lâcher immédiatement, d’un ce n’était pas des manières et de deux… Tout le monde les regardait. On allait les prendre pour un couple… Sur l’instant, cela ne choqua pas plus que ça Charlotte. Mais elle s’ôta bien vite cette idée de la tête. Ren était un ami, un pervers qui se jouait une fois de plus d’elle, comme tous les autres. Elle se raidit davantage lorsqu’elle sentit le souffle chaud du jeune homme tout près de son oreille. Il l’appelait Chibi Charlotte une fois de plus. Petit Charlotte lui avait-il expliqué. Comme si elle ignorait qu’elle était petite ! La deuxième partie de la phrase faillit faire sortir la jeune fille de ses gonds. Mais Ren aurait été trop content d’atteindre son objectif. Charlotte commença à se débattre, afin de se dégager de l’emprise du Serdaigle qui la dépassait d’un peu plus d’une tête. Apparemment, il s’était intéressé au japonais en face d’eux. Sa petite amie était une Serdaigle, Camille Tanka. Charlotte explosa au moment où Ren lui demanda si Akahito l’intéressait et qu’elle n’avait qu’à pleurer sur son torse soi-disant musclé. Et encore ce « Chibi Charlotte » Elle se dégagea brusquement et fit face au Serdaigle.

- J-j-j’en ai assez. Assez qu’on se moque de moi. Oui je suis nulle en Magie, oui on me donne huit ans à peine. Et alors ?! Je ne vous demande rien, pourquoi ne me laisse-t-on pas TRANQUILLE ?!

Charlotte jeta un dernier regard assassin aux deux japonais et se décida à prendre congé, avec le peu de dignité qui lui restait. D’autant plus que tout le monde dans le Hall les regardait.

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Ren s'approchait du groupe, Charlotte ne lançait même pas un regard vers lui, elle était plantée devant le japonais et attendait, elle semblait rougir à la vue de Ren. Akahito aimait mettre mal à l'aise certaines personnes, celles qu'il jugeait assez drôle mais parfois trop naïve quoique dans ce cas, elle ne l'était pas trop. Son air enfantin amusait beaucoup le brun qui se jouait un peu d'elle. Après quelques secondes, d'attente, il entendit une phrase sortant de la bouche de la jeune Serpy.

Charlotte : Ce que je ressens ou pas ne te regarde en rien du tout que je sache.

Elle n'avait pas tord, il était vrai qu'il devait parfois se mêler un peu plus de ses "oignons" et non de ceux des autres...Mais il ne pouvait s'en empêcher, sauf ces jours, comme celui où il avait rencontré la belle Camille. Qui le changea énormément, presque du tout au tout. Ces journées étaient spéciales, uniques, mais il les appréciait même s'il ne savait pas prédir leur arrivée. Puis, Akahito vit la jeune femme rougir, les deux bras musclés de Ren l'avaient enlacé par derrière, Akahito sourit à la réflexion du serdaigle.

Ren : Chibi-Charlotte, je suis très déçu que tu me vois sous cet angle ! Mais la colère te sied si bien au teint !

Une fin sourire se dessina sur les lèvres de l'autre japonais, muet, qui écoutait. Il était assez sympathique ce serdaigle, même s'il avait une réputation des plus perverse. Il ne le ocnnaissait que de nom et de réputation, ces rumeurs circulant à la vitesse de la lumière et que biensûr, Akahito entendait vu sa position. Ren taquinait de plus en plus la serpentard, lui provoquant une rougeur des plus...Rouge ? Telle une tomate, son teint trahissait son humeur. Puis Ren continua dans ses paroles.

Ren : J’ai entendu dire que tu étais avec Camille Tanka, non ? Des filles de ma maison en parlaient. J’espère qu’il ne t’intéressait pas Chibi-Charlotte. Sinon, tu m’as moi. Pleure sur mon torse musclé !

De nouveau, un sourire arbora le beau visage d'Akahito, un visage trahisseur, et parfois diabloique. Car malgrès les apparances, il n'était pas du tout ce genre de personne qui se vantait de sa position. Non, il ne s'en vantait pas du tout, mais alors pas le moins du monde. Il se concentra ensutie sur sa dernière phrase. Les rumeurs circulaient si vite que ça ? Biensûr, il aurait dû s'en douter. Il fit un bref signe de la têt affirmatif, ne s'appitoyant pas sur son statut et écouta Charlotte qui s'exclama enfin.

Charlotte : J-j-j’en ai assez. Assez qu’on se moque de moi. Oui je suis nulle en Magie, oui on me donne huit ans à peine. Et alors ?! Je ne vous demande rien, pourquoi ne me laisse-t-on pas TRANQUILLE ?!

Elle avait raison, ~~elle donnait l'impression d'avoir huit ans~~ *SBAH*. Elle voulait être tranquille ? Mais Akahito ne l'avait jamais forcé à le suivre, elle était venue de son plein grès, il ne fallait pas ensuite s'en pleindre. Et puis, il fallait trouvé le juste milieu entre taquiner et énerver, milieu impossible à trouver apparament pour la Serpy. Mais il fallait aussi que Ren se modère, dans le sens où son humour pervers en énervait plus d'un. Le japonais, sentant un silence menaçant s'installer, le brisa et répondit.

Akahito : Effectivement Ren, je "sors" avec Camille, mais revenons en à Charlotte...Je ne t'ai jamais forcé de venir, et je ne vois pas en quoi je t'ai demandé quelque chose. M'enfin bon, changeons de sujet, avec qui allez vous au bal de Noël ?

Une point sensible venait d'être lancé, le Cavalier...ou la Cavalière. Ce bal était quelque chose de profondément cruel pour les personnes ne trouvant ni cavalier, ni cavalière, jugeait le jeune homme. Et il avait raison, mais il pouvait se révéler être un parfait moment pour les jeunes en ayant trouvé...Après tout, le malheur des autres fait toujours le bonheur des autres, non ? Essayant de deviner la réponse, Akahito continua :

Akahito : J'imagine que vous allez y aller ensemble, ne ?

Ses manies japonaise lui reprennaient parfois, comme ce ne, transparant pour la langue française. Il aimait bien "mixer" les langues, pouvant donner des mélanges assez harmonieux à l'oreille. Ren avait sans doute compris le ne, tout comme Akahito avait compris le "Chibi". Il n'y avait pas beaucoup d'élèves japonais à Poudlard, ce qui se comprenait parfaitement vu l'éloignement des deux lieux, mais leur présence mélangeait un peu les culturs, ne pouvant être que bénéfique.