[Hors rp]J'imagine que c'est ici la salle comune des Serdaigle[/hors rp]

La soirée pointait de plus en plus le bout de son nez, j'aimais pas le soir, 'faisait nuit, c'tait moche...J'préférais de loin la journée, là au moins, on pouvait faire des blagues face aux autres...pas dans le dos ! Raaah...Encore une pensée envers ce Sirius...Il m'agace, j'l'aime pas...Enfin, j'atteignais le dortoir des Serdaigles...Enfin la salle comune. une jeune femme y était, elle avait des cheveux grisâtres et des yeux tout autant bizarre. Elle aussi louche, à noter. Elle portait elle aussi la robe des Serdaigle, avec ce bleu ressemblant à celui de mes yeux, non je ne me vante pas.

Mon regard se porta sur le panneau d'affichage. Le tournois de Quidditch allait bientôt commencer...Pfff, c'est bidon le balais. Je m'avançais un peu plus pour voir les autres annonces mais rien d'intéressant. je décidai ensuite de m'effondrer sur le divant, certes en piètre état, mais largement suffisant. Je soupirai. Je fermai ensuite les yeux et m'évadai dans un autre monde...Sans le comprendre, j'étais en train de m'endormir et fonçai tout droit vers un cauchemard...

~~Nightmare~~

Mère : Regarde le ! il est blond ! C'est un nazi ! Ceux qui ont décimé nos familles ! Il doit mourrir !

Je vis ensuite cette personne empoigner un couteau, elle le brandissait au dessus de sa tête et s'apprêtait à m'éliminer, je ne savais pas très bien où j'étais ni ce que je faisais là...C'était bizarre. Puis vint une autre personne, massive, portant une paire de lunette en demie lune. Sa chevelure était rousse, celle de l'autre brune. Je regardais autour de moi, j'étais allongé sur une sorte de draps blanchâtre. L'autre personne rousse, le grand gars, s'interposa et dit d'une voix douce et mélodieuse qui commençait à me revenir...

Père : Chérie, c'est notre fils ! Je sais, il a la chevelure des Allemands, et je sais aussi ce qu'ils ont fait à ta famille, qui était moldue...Mais quand même. Ne fais pas ça, tu pourrais le regretter amèrement.

Mère : Ahhh ! je ne peux pas ! C'est plus fort que moi, je le hais, je les hais ! Trouves un moyen mais fait le disparaître ! Fais le disparaître !

Puis tout devint noir, je m'étais endormis. Je sentis néanmoins mon corps se soulever, puis une intense fraicheur qui ne me laissa pas indemne, et enfin, le trou noir. J'ouvris les yeux, où était passé ma Maison? Maman, Papa...Où êtes vous ? Pourquoi m'avez vous fait ça ? Une larme coula sur mon visage (aussi bien dans la tour que dans le cauchemard). Mes mains étaient glacées, j'avais froid...pitié qu'on en finisse ! Cette douleure ! C'était insupportable. Puis une voix retentie, celle de ma mère. Elle m'avait retrouvé, alors que mon père m'avait "caché". Je la vis sourire et hurler tout en abattant son couteau sur moi...

~~The End~~

Tim : NOOOON !

Ah...ah...ah, ma respiration devenais alletante, de grosses goutes de sueur perlaient sur mon front et devant moi...Devant moi cette fille à la chevelure et au regard grisâtre. Puis je fis quelque chose d'incensé, je sautai dans les bras de la belle. J'étais profondément triste, boulversé, je devais trouver réconfort. Cette sensation, je ne l'avais encore jamais ressentie, c'était bizarre...je ne voulais plus jamais ressentir ça, plus jamais. Enfin je repris mes esprits. Ma tête était toujours déposée contre l'épaule de la jeune femme. je me dégageai ensuite brusquement et me collai au divant.

Tim : ...il ne s'est rien passé, ok ?

J'essayais de ne pas me montrer aggresif, mais c'était pas encore ça. Je ne voulais pas que l'on raconte ce qu'il venait juste de ce passé, je ne voulais pas. Je séchai mes larmes de mes deux mains et ouvrais les yeux.

Tim : Pardon...

J'avais besoin de fuguer, j'avais besoin de voir quelque chose de nouveau. Loin de toute cette population. Voilà quelque mois que j'étais présente dans l'école de Poudlard. Ici, je ne connaissais personne, personne ne me connaissais à part une personne que je venais à peine de rencontrer. Je me sentais différente, j'avais l'impression d'être un cas particulier. J'avais l'impression que j'étais plus inhumaine que les loup-garous eux-même. Les sensations quand quelqu'un m'attrapait était décuplée et le son qu'il faisait raisonnait dans ma tête. J'évitais constamment un contact physique avec eux. Personne n'avait envie de me connaitre, bien moi, je n'avais même pas envie de les approcher. Je frissonnais rien qu'à l'idée de m'approcher et de frôler une quelconque personne. C'était répugnant. Mais si ce n'était que ça, j'étais terrifier et plus atteinte que ce que je pensais. Personne ne pouvait entrer dans ma tête, comprendre ma souffrance. Heureusement. Je n'ai pas envie que ce lourd secret soit révélé a tout le monde. J'avais peur, j'avais envie de pleurer, pourquoi est-ce que je cachais mes sentiments ? Un jour on m'a dit que ceux qui ne laissaient jamais dévoiler leurs sentiments étaient ceux qui ne les comprenait pas. Je visualisais avec une facilité la tristesse, la joie, la peur, etc... Mais jamais je ne m'étais compris. Quand je pleurais, ce n'était pas parce que j'étais triste. Quand je riais, je n'étais pas heureuse. L'être humain est tellement fascinant, je trouve. Pour masquer un défaut, il le masque par un plus gros. Mes défauts ? Je ne sais pas. Est-ce que je dois les cacher ? Je n'ai pas spécialement envie de me révéler a moi-même. Je ne veux même pas me comprendre. Pourquoi chercher ? Il suffirait de rester à sa place et tout le monde serait content sauf les personnes qui vivent grâce à la compagnie. Mais qu'ils aillent mourir. Moi, je vis dans une constante solitude, je vie et je n'ai besoin de personne. Si vous me demandez de l'aide, je serrais ravis de ne pas vous aider. Essayez de me confier un secret, pour que je vous trahisse. Je vous hait même si je ne vous connais pas. Je n'ai pas besoin de savoir qui vous êtes, vos erreurs sont déjà noter dans ma tête. Le malheurs que vous avez causez, vous le recevrez en double. Et moi, le malheur que vous ai causer, j'en serais récompenser. L'être humain est ainsi, il cherche, il cherche, il trouve mais ce n'est pas exactement comme dans ses espérances. Il s'entretue sans le savoir. Il va mourir car il aura créé inconsciemment son propre enfer, sa tombe comportant déjà son nom.


Shimylli venait de fuir les pelouses pour s'informer chez les serdaigles. Les pelouses étaient légèrement éclairées de soleils quand elle les avait quitter. Les brins d'herbe qui surplombait le jardin brillait. Ils étaient donc - sans doute - couvert d'eau. Avec sa silhouette féline, elle parcourait le couloir. Devant elle trônait un énorme escalier recouvert d'un tapis rouge qui poursuivait son chemin vers plusieurs chemins. L'un devait mener vers la pièce où se promenait des escaliers. Sinon, il y avait des impasses. Ceci pouvait ressembler à un balcon d'intérieur. Les murs étaient orné d'or - si l'on peut dire - ou avait des teintes dorées. On se serait cru dans une salle d'un musée qui exposait de l'or. Surement du faux car, le ministère de la magie ne dépenserait pas de l'argent rien que pour l'esthétique de l'école. Shimylli montait avec une agilité étonnante pour quelqu'un de son âge. Elle n'avait pas une cinquantaine d'années, mais par contre, elle avait une démarche comme les top-modèles. elle arpentait les escalier pour suivre le tapis rouge et arrive dans la seul pièce non suivit d'impasse. Ce lieux était un vrai labyrinthe. Avec les escaliers qui n'en faisaient qu'à leurs tête, au tableau qui criait de partout et les tableau qui menait à une autre pièce... Mon dieu, comment il était difficile de se repérer. Shimylli n'avait nullement l'intention de s'aventurer vers ces choses têtues. Certain trouvait que c'était une torture de monter tout ces escaliers et appréciait la magie que dégageaient ceux qui flottaient. Shimylli avait besoin de se dégourdir les jambes justement. Elle allait savoir ce que c'est que d'être a Serdaigle et ne voulait pas perdre son temps. Elle regarda un moment figée ses pieds. L'uniforme exigé a Poudlard n'acceptait pas les talons haut. Bonne nouvelle. Elle se précipita en courant et monta avec une rapidité époustouflante.

Cette pièce était très différente du rez-de-chausser. Effectivement, elle était recouverte de papier peint bleu. Une cheminée éteinte se trouvait devant un canapé camper au milieu de la salle. Des tables rondes en bois que l'on aurait dit calciné tellement les tables étaient foncées. Au dessus de la cheminée se trouvait des photos qui bougeaient. Sans doutes les parents de ceux de serdaigle. Des copies de pierres précieuses qui n'avait aucun éclat, des boules de cristal où de la fausse neige tombait sans cesse avec en bas une petite maison et devant la porte, de minuscule personnage qui représentait sans doute une famille, unies. Elle sentie des sanglots monter dans sa gorge, ses yeux commençait à la piquer et rougissaient. Elle avait tout les symptômes qui annoncent les larmes, mais bizarrement, elle n'était pas triste et n'avait pas envie de pleurer. Pas par honte, mais car, elle ne dévoilait pas ses sentiments pour comprendre ceux d'autrui. Puis, son maquillage allait couler, et ça ne risquerait pas d'échapper aux professeurs. Elle renifla silencieusement et respira un grand coup. Heureusement personne ne se trouvait à porter de vue, elle n'avait pas à se cacher, mais ce n'était pas une raison. A chaque problèmes sa solution et a chaque solutions, de multiples problèmes. Ainsi va la vie, et ici, la solution était de rester normal. C'était comme quand il avait ouvert les yeux. Sans prévenir. Et si ceci s'était produit, alors quelqu'un risquait de venir '' sans prévenir ''. Ici, il fallait se méfier.

Elle passa une main lasse dans ses cheveux blanc qui était magnifiquement attacher sur le haut de sa tête. Des mèches retombait magnifiquement sur ses épaules, toute ondulée. La raie mal tracée par ses cheveux laissait place a un front impeccable. Comme si aucune ombre de sentiment n'abritait l'être qu'elle était. Plus bas, il y avait ses sourcil magnifiquement fin et en dessous de cela, ses yeux. Ils abritaient une ombre de froid qui n'irait sans doute pas réchauffer le cœur de quelqu'un, mais l'enfoncer vers la pénombre. Pourquoi ? Parce qu'ils étaient si froid et masquaient toute émotions. On ne sentait pas le rire, on ne sentait pas la joie, on avait l'impression d'une image figée. Elle essayait d'augmenter cette froideur avec un énorme maquillage noir qui entourait d'une épaisse couche noir le contour de ses yeux. Ceci les rendait magnifique, mais quand elle n'était pas maquiller, on avait l'impression que si. Mon dieu, elle était magnifique. Et le savait parfaitement. Elle avait d'énorme cernes noir sous ses yeux qui lui donnait un air de vampire, comme dans les films : Condamné a ne pas mourir. Son nez n'était ni trop petit, ni trop grand, ni trop gros, ni trop fin, ni trop pointu, ni trop rond. Mais, quelque petite marque s'affichait quand elle était répugnée, autour de son nez. Puis, sa bouche. Très pulpeuse. Sa lèvre inférieur était plus épaisse que sa lèvre supérieur, mais c'est pareil pour la plus par du monde. Quand elle ouvrait sa bouche, on avait l'impression qu'elle allait souffler un vent glacé. Et enfin, son menton. Il était sans défaut. Aucune ride, aucun creux. Rien. Tout ses éléments réunit sur le même visage. Son visage était d'une pâleur qui avait réduit considérablement le nombre de ses prétendants. Personne ne s'imaginait passer sa main sur son visage vampirique qui lui donnait une impression d'être gelée comme du marbre. Son visage ovale se trouvait sur son corps pas très grand, mais pas petit. De taille moyenne, elle atteignait facile les 1m 65 - 1m 70.

Une main venait de bouger, une voix venait de gémir. Ceci venait du canapé qui se positionnait devant la cheminée. Un enfant très jeune, sans doutes dans les onze ans. Ses cheveux étaient mêlé d'or et de soleil et pourtant son regard même fermait laissait se marquer une grande souffrance. En le regardant, Shimylli fut bouleversée. Mon dieu, il avait exactement la même position, le même visage sur un canapé semblable, que Shimylli il y avait quelques années. Elle se reconnaissait. Toute cette mélancolie, rejeté, méprisé, elle haïssait le monde et évidemment voilà ce que cela donnait. Elle avait dut changer d'école pour étudier la magie, souvent. Ses notes en constante chutes, et surtout que tout le monde s'arrangeait pour la déranger et faire que ses potions soient ratées. Ceux qui haïssent, ceux qui sont haït. Tous finissent au même endroit. Sans distinction entre le bien et le mal. La mort emporte toute once de vie. Elle avait été méprisée toute ses années, sans avoir à se venger. Rester figer, rester seul... Ce fut un choix. Elle aurait put approcher les gens, mais l'homme est si déprimant, si répugnant. Vouloir plaire à ce monstre ? Pourquoi, si celui-ci ne fait que se servir de toi, de ton âme et haït le seul bien qui est en toi, pour que tu devienne à ton tour ce monstre. Cette vie était devenu insupportable. Combien de fois Shimylli avait pensée au suicide ? Elle ne le comptait plus. Est-ce qu'elle manquerait à quelqu'un ? Non. Puis, ils n'avaient qu'à être là. On la croit agressive, insociable et vraiment méchante, mais c'est sûrement elle la personne la plus agréable, aimable. Et lui, ce petit garçon... Il lui avait rappelé ce fait. Ses cheveux blond étaient tout ébouriffé et ses yeux clos représentaient une souffrance inexplicable. Il avait ouvert ses yeux. Bleu océan, il était magnifique... et terrifiant.

Bizarrement il s'approcha de Shimylli et... il la serra dans ses bras. On aurait dit qu'il était somnambule, pourtant il semblait prendre conscience de son acte. Shimylli ne sut que faire. Elle resta figée les mains levée faire le mur pour s'éloigner de cet être humain. Il ne pleurait pas. SHimylli non plus. Ils se comprenaient dans ce cas. Elle baissa les bras et coiffa de sa main les cheveux blonds du garçon. Elle avait eu une drôle de réaction, mais si ce garçon n'avait pas été aussi inhumain, elle l'aurait repoussé. Il avait comme une aura de générosité, de peur et de mélancolie. Et elle était pareil. Finalement il s'éloigna d'elle, et elle en fit de même, laissant un rictus de dégout sur ses lèvres. Elle haïssait approcher les gens, les contacts physique étaient un cauchemar. Elle ouvrit la bouche, encore sous le choc et murmura des paroles en essayant d'avoir l'air amusée et rassurante.

" Ça vous arrive souvent de vous approcher des gens pour les serrer dans leurs bras ? "

Ratés. Vu le visage de ce garçon, elle n'avait pas réussi a l'amusé. Shimylli était vraiment sans humour, mais peut-être un... '' monstre '' aurait sourit. Il ne souriait pas, elle non plus n'avait pas envie de sourire. Il la regarda, haineux. Elle n'avait rien fait, mais se sentait coupable. Comme s'il lui reprochait d'avoir été présente à ce moment.

" Il ne s'est rien passé, ok ? "

Sa vois était agressive. Il avait vraiment envie qu'elle oublie cet acte. Mais s'était impossible, il la faisait douter sur son jugement sur l'être humain. Il la faisait se reprendre, hésiter... Elle n'était plus sûre de ce qu'elle disait. Il lui demandait d'oublier son jugement, et en quelque sorte redevenir quelqu'un de " normal ". Non, elle n'était pas normal, elle n'était pas une de ces créatures repoussante. Elle était vraie, elle se cachait pour mieux dire la vérité. Elle ne comptait pas oublier, il devait s'en douter. Elle le fixa des yeux droits dans l'océan de glace qui s'animait dans le regard de l'enfant. Elle ne fronçait pas un sourcil, mais tout se comprenait. Celui-ci ne semblait pas éviter son regard. Elle non plus. Il finit par murmurer quelque paroles... oh, presque inaudible. Il ne s'excusait pas vraiment quand il disait " Pardon... ". Il ne le pensait pas, il paraissait seulement. Il voulait qu'elle l'oublie et faisais tout pour ne pas utiliser la violence. Ses mains se serraient si fort qu'on voyait les veines ressortir. Shimylli n'eut aucune pitié envers ce jeune homme.

" Qu'est-ce que j'y gagne ? A oublier une information aussi vitale ? "

Sa réponse fut courte, et elle ne s'attendait pas à ce que le jeune homme lui propose des solutions, l'être humain réponds toujours...